19.12.07

Je suis une indésirable

Je ne me l'explique pas, depuis quelques jours, lorsque je tente de partager avec vous, amis bloggeurs, certaines remarques ou réflexions judicieuses, brillantes et toujours à propos que m'auront inspiré vos billets savoureux, mes commentaires refusent d'apparaître en bonne et dûe forme à la suite des autres!

Quelques-uns ont réussi à passer le mur de la censure, mais la majorité se perd dans le néant des mégabits et octets rendant ainsi impossible la communication de mon esprit à celui des auteurs des blogues que je consulte.

Que faire! mon Dieu, que faire! Ce n'est quand même pas la première fois que je fais des commentaires et depuis les difficultés récentes, je suis d'autant plus attentive au processus, surtout lorsque je clique sur "publier commentaire" (non, mais!) ET ÇA NE FONCTIONNE PAS! C'est weird, je comprends E-RIEN, je boude et je dialogue donc dans ma tête avec vous dans l'espoir de vous rejoindre par la force de mon mental télépathique.

13.12.07

Don't tell my heart...


Je suis nulle en danse, je veux dire, ça fait bien 10 ans que ma meilleure amie essaie, de temps en temps, de me faire suivre un cha-cha avec elle et je lui écrase constamment les orteils. Du temps où nous passions nos week-ends estivaux dans son camping, elle me traînait sur la piste lors des fameux « continentals » et je tournais toujours du mauvais côté. Je suis trop dans la lune pour suivre un cours d’aérobie, quand la Josée Lavigueur en devenir crie le mouvement suivant, je sors de ma rêverie, je répète le nom du mouvement dans ma tête, je capte en quoi ça consiste et alors je suis déjà deux temps en retard.

De toute façon, j’ai mis toutes ces considérations de côté le week-end dernier et je me suis lancée sur la piste de danse dans le royaume sacré des danses en ligne : un bar country, mais alors, là, typiquement country. Besoin d’essayer du nouveau, entre copines, surtout de s’éclater. Celles qui en avaient ont sorti leurs bottes de cowgirl, les chemises à carreaux et les ceintures à grosse boucle. Samedi soir, après un bon resto mexicain, down to Chez Réna, sur la rive sud.

Nous étions fascinées. Au début, c’était plus ou moins perceptible, puis en observant bien, le real country fait surface peu à peu. Quelques chapeaux, des franges ici et là…Beaucoup de bottes pointues, des tas de chemises avec un dix-huit roues brodé dans le dos et les petites poches piquantes devant, ouah c’était trop beau pour être vrai. Honnêtement, certaines danses semblaient si compliquées que je n’ai pas osé me lever, les danseurs avaient l’air d’entraîneurs de baseball entrain de communiquer avec leur receveur.

Je passerai outre le coup de foudre qu’a eu un Polonais d’environ 55 ans, qui ne parlait pas français et pas vraiment anglais non plus, pour moi et qui m’a entraîné dans une folle danse qui semblait ne jamais vouloir finir et qui a tenté de me séduire en me tirant fermement par le bras alors que je tentais de sortir de la piste de danse et que mon amie me tirait par le bras de l’autre sens en me disant de venir m’asseoir. On a dû faire intervenir un cow-boy habitué de la place pour qu’il nous laisse tranquille. Que voulez-vous, c’est un des aléas de posséder autant de sex-appeal, on s’habitue et ça donne une chance aux copines de rigoler un bon coup.

Je vous laisse avec ma danse préférée, enfin, celle que j’ai réussi à suivre sans presque me tromper et sans m’endormir (parce qu’on s’entend qu’un continental, c’est long)…

1, 2… 1, 2, 3, 4!

Deux pas à droite, deux pas à gauche, deux pas à droite, deux pas à gauche, oh attention, un tit pas par en avant en diagonale, je reviens vers l’arrière en diagonale à l’envers, je pose mon pied devant, you know, je twiste les jambes pour tourner vers la gauche, et là, mon bout préféré s’en vient, préparez-vous, tape des mains en l’air à gauche, à droite, à gauche, devant, à droite, tape le pied gauche par en arrière avec la main, tape le pied droit par en arrière avec la main, et on recommence! Ouf!!! N’oubliez pas de suivre le beat et déhanchez-vous que diable, déhanchez-vous!

3.12.07

Plaisirs coupables


Alors voilà : je n’ai pas de voiture, j’ai posé des plastiques dans mes fenêtres, je rajoute des couvertures dans les lits pour chauffer le moins possible, je réutilise les petites bouteilles d’eau achetées sur le pouce ou j’amène ma propre bouteille de plastique (non jetable) avec moi, j’ai éliminé à 99% le saran wrap et les ziplocs de ma boîte à lunchs (ça en fait des petits bols à laver les amis!), j’essaie maintenant de rester moins de 10 minutes sous la douche ce qui en l’occurrence devient certains matins une véritable prouesse compte tenu du nombre incroyable d’activités que je dois y accomplir (shampoing, revitalisant, traitement réparateur multi-éclat (pffffff) pour cheveux mous ( euh, sans volume), nettoyage du visage, exfoliation de mon corps de déesse, rasoir, lavage et même parfois pierre ponce, mais je trouve ça dégueu alors c’est pas souvent), je laisse sécher ma vaisselle à l’air libre plutôt que de salir un linge à vaisselle qu’il me faudra laver par la suite (bon, certain diront que ça n’a rien à voir et qu’il s’agit ici plutôt de paresse que de soucis écolos, mais moi je leur dit : pffffffffff!), je culpabilise mon fils en lui parlant des enfants pauvres quand il gaspille de la nourriture, je possède une multitude de super petits sacs en tissus pour transporter mes achats et aussi les gros sacs laites en plastique réutilisable de pharmacie et etc., j’imprime mes travaux recto-verso, je porte mes sous-vêtements deux jours de suite (même pas vrai), je suis membre green peace (hihi ça c’est vrai) et j’en passe et j’en passe…Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour sauver la planète, la planète? Que dis-je! Pour nous sauver nous, les zzzzuuuumains!

Mais alors là, je dois dire, il y a une chose... J’ai essayé, mais j’y reviens toujours, l’hiver c’est même pratiquement une fois par jour. J’en sors à l’instant et comme d’habitude, je suis aux anges. Le fameux bain moussant. Je vous jure, j’ai vraiment essayé de m’en passer, l’été ça va pas si mal, mais dès que reviennent les temps froids, je n’y peut rien, je succombe. Chaque pas dans l’air glacial du retour à la maison m’enveloppe de plus belle de cette obsession de chaleur extrême, délicieuse et parfumée qui m’attend à la maison. Quand le froid s’est insinué jusque dans ma cage thoracique et me crispe de l’intérieur, je n’ai rien d’autre en tête que de m’immerger jusqu’au menton avec un bon livre et de profiter de ces minutes égoïstes où je suis complètement seule (si on ne compte pas les vingt-deux fois où P’tite face entre me demander quelque chose, me raconter quelque chose, chercher quelque chose, m’amener quelque chose ou autre quelque chose au choix). Je suis une super fan de LUSH qui comble tous mes sens avec leur truc super géniaux pour le bain, j’ai du plaisir comme une gamine quand j’entre dans un de leur magasin (mais attention au portefeuille, ça peut faire mal) et j’ai une quantité innombrable de bain moussant de toute sorte. JE REFUSE DE DIRE ADIEU À MA BAIGNOIRE!

Ouf, je l’ai dit! Que celui qui ne prend pas son bain me jette une tonne de brique, j’irai panser mes plaies dans un bain d’aloès énergisant à la lavande anti-stress pour gens pressés qui hydrate la peau. J’assume (en cachette un peu quand même…), de plus, maintenant, P’tite face et moi nous baignons dans la même eau (à tour de rôle), sommes-nous si sale, je ne pense pas. C’est mon plusse mieux que je peut faire à ce sujet. Dossier clos, j’expie mes fautes devant vous et je ne m’en tourmente plus après. Enfin, jusqu’à ce qu’on nous rationne l’eau…Ceci est une autre histoire…

30.11.07

Confessions

Vendredi 2 novembre, 16 h 50, (je sais ça fait longtemps, mais j’suis du genre : laissez mariner longtemps avant de commencer la recette, mais une fois que c’est fait : dé-gu-ssss-tez les amis! (scusez-la)).

Donc je disais, 16 h 50, je marche rapidement dans l’air frais et vif de cette fin de journée un peu grise, juste comme je les aime. Je suis d’autant plus de bonne humeur que je trotte vers le quartier chinois pour acheter quelques petits derniers éléments qui viendront compléter mon costume d’Halloween (d’éleveuse de riz, comme certain l’ont stipulé), car j’ai un party costumé le lendemain.

Je le vois de loin. Il est au milieu d’un stationnement vide sur Saint-Laurent. En fait, je l’entends avant de le voir. Il crie, je ne comprends pas ce qu’il dit. Les passants lui jettent tous un coup d’œil excédé. Il crie toujours en gesticulant, les membres désordonnés. Je fais la moue et fronce les sourcils : il est saoul. Je pense à la meilleure façon de maquiller mes yeux pour faire en sorte qu’ils aient l’air bridés.

Je l’entends toujours crier, sa voix est rauque et épaisse, désagréable. Je l’observe du trottoir, il trébuche, les pans de son imper gris volent au vent, il se rattrape, ses doigts ont frôlé le ciment. Plus j’approche plus je crois discerner : « TAXI! » dans son appel. Je ne ralentis pas l’allure, mais peut-être que, en fait, je me dis que l’aide qu’il demande n’est pas excessive. Trouver un taxi, il y a un poste juste au coin de la rue. J’hésite, je tourne la tête pour continuer de le voir. Il me dégoûte, pourtant, il ne semble pas en si mauvais état physique, juste un peu mal en point.

Je crois voir quelqu’un se diriger vers lui, ouf! Quelqu’un s’en occupe! Je me demande si je me remonterai les cheveux en chignon ou si cela sera trop compliqué avec mon chapeau pointu. Ah! Mais non, personne ne va le voir, je continue d’avancer, je l’ai maintenant dépassé, je passe déjà devant quelques épiceries asiatiques et j’aperçois une première boutique où entrer, je m’y engouffre. Enfin, je ne sais ce que j’aurais pu faire.

Le nez dans les paniers de bambou, je me promets d’aller le voir quand je repasserai devant s’il y est toujours. Je n’en ai pas pour longtemps. De magasin en magasin, j’essaie des trucs, je fouine, je m’amuse, ce foutu maquillage m’obsède, je fais quelques allers-retours entre les boutiques, je continue de descendre vers le sud, puis, des paquets plein les mains, j’arrive face au métro Place D’armes. Je suis fatiguée, je me demande un instant si je préfère marcher à nouveau vers le métro Saint-Laurent ou si je préfère transférer à la ligne verte à la station Berri. Je grogne et j’opte pour la correspondance, il est déjà 17 heures 45 et j’ai faim.

À la station Frontenac, ça me frappe. J’ai oublié l’homme du stationnement. Je revois sans cesse son imper voler au vent. Je me blâme pour mon inaction, je revois les dizaines de personnes qui, comme moi, sont passées devant ce stationnement sans même la plus infime intention de répondre à cet appel. Je me dis que j’ai eu raison, que c’était seulement un itinérant de plus, je me dis que j’ai eu tort, que j’aurais pu au moins lui répondre, m’informer avant de poser mon verdict. J’entends maintenant sans cesse l’écho de son appel esseulé dans la multitude.

10.11.07

Divine belle Lurette

Quelqu'un est arrivé sur ce site en tapant les mots-clés: "épopée érotique"...Pfff! C'est l'histoire de ma vie!

6.11.07

Ma mère, cette menteuse...

Dimanche soir, nous étions en visite chez mes beaux-parents.

Pour dessert, ô joie suprême de P’tite face qui mange habituellement des fruits et des yoplaits à cette étape du repas, nous avons eu droit à un superbe gâteau au chocolat acheté-tout-fait-à-l’épicerie-faque-ça-tombe-sur-le-cœur, parsemé de ravissants et très minces copeaux de chocolat blanc.

P’tite face (pointant les copeaux) : C’est quoi ça?

Moi : C’est du chocolat.

PF : Du chocolat c’est noir.

Super maman : Oui, mais ça c’est du chocolat blanc, ça existe du chocolat blanc.

PF : C’est pas du chocolat.

Moi : Oui, c’est du chocolat blanc, goûtes-en un morceau.


PF (qui prends un copeau, l’air sceptique, et le dépose sur sa langue) : Ça goûte rien! C'est pas du chocolat!

Moi (c’est vrai, ils sont trop minces) : C’est parce que c’est un petit morceau, ça goûte moins, mais c’est vraiment du chocolat blanc.

PF : Non, c’est pas du chocolat, du chocolat c’est noir!

Moi (je commence à m’énerver, non, mais!) : Oui, c’est du chocolat! Du chocolat blanc! Demande à Amoureux, il va te le dire que c’est du chocolat (pour en être rendu là, c’est que vraiment…)

PF (se tournant vers Amoureux et pointant les copeaux) : C’est quoi ça?


Amoureux : C’est des vers de terre.

PF (genre triomphant crampé) : Haha! Tu vois maman! C’est pas du chocolat! C’est des vers de terre! Haha!

Moi : T’aimes mieux croire que c’est des vers de terre que tu vas manger que de croire que c’est du chocolat blanc?!?!

PF (la bouche pleine) : Haha! C’est pas du chocolat, c’est des vers de terre, j’te l’avais dit que c’était pas du chocolat, du chocolat c’est noir!

Et moi, jugeant que le silence était de mise, de m’enfourner une énorme bouchée de gâteau dans la bouche, en me demandant : « quand est-ce que j’ai échoué? »

21.10.07

Avis de recherche


Z'aller peut-être trouvé que j'ai mis du temps à comprendre, mais quelqu'un peut me dire ce qui est advenu de Prof maudit, un des premiers bloggueurs que je lisais religieusement et qui m'a fait rire à gorge déployée?
Au début je me suis dis qu'il était super occupé avec les évaluations et les bulletins de fin d'année, puis j'ai cru qu'il prenait quelques vacances... ensuite qu'il prenait son été de congé, puis, quand septembre est revenu, que la rentrée était super difficile et que comme plein de prof, pas le temps pour le blogue...Mais là, je crois que je dois me rendre à l'évidence, Prof maudit is dead et je ne savais pas :(

Cric, crac, croc


Vous croyez que je vais vous parler de céréales, maintenant, non? Et bien, ce n’est pas ça. Quoique, je trouve que les petites feuilles orange brûlé ressemblent à un beau bol de corn flakes lorsqu’elles sont en gang.

Tous les jours, P’tite face et moi cheminons environ quinze minutes pour nous rendre à l’arrêt d’autobus qui nous conduira chez la gardienne ou de l’arrêt d’autobus à chez nous.

Le matin, je suis pressée, il est tôt, P’tite face chiôôôôôle (on dit chiôle ou chiaule en québécois prononcé?) et se plaint que je marche trop vite (et qu’on ne devrait pas partir de chez nous quand le soleil fait encore dodo (noooooon, c’est pas cute, c’est chiôôôôlé!)), moi je chiôôôôôle en disant qu’il chiôôôôôôle tout le temps et qu’il devrait m’écouter quand je lui dis (pour la 18e fois) de dormir au lieu de parler tout seul le soir (je lui dis pas qu’il parle tout seul, il est pas prêt pour ça). C’est vraiment chouette nos matins ces jours-ci.

Par contre, le soir, c’est génial. P’tite face peut marcher plus lentement qu’une tortue déguisée en escargot, I don’ t care. Pendant qu’il essaie de battre le record du garçon le moins pressé du monde de rentrer à la maison, moi, je suis dans un autre monde. Un monde craquant.

Je ziguezagzigue sur le trottoir à la recherche de la plus croustillante feuille à me mettre sous la semelle. Oh Mon Dieu! Un gros tas qui a l’air sa-vou-reux. Je positionne mon petit pied, j’inspire et CRRRROUNCH! D’un geste assuré, avec une lenteur calculée juste ce qu’il faut, je l’éfouèrrrrrre! Le bruit me claque dans les oreilles et je sens les feuilles s’écraser sous mes minces semelles de guidoune. Quelle jouissance. Pfff! P’tite face manque tout le plaisir.

Et cette petite, là toute seule au milieu du trottoir? Serait-elle trompeuse avec son petit air recroquevillé? Des fois, les maudites, y’ ont l’air sèches, mais en fait, elles sont humides et s’aplatissent tout bêtement sous mon pied, provoquant ma lèvre inférieure qui ne peut s’empêcher de bouder. Je l’essaie…CRIC! Elle était bien sèche! Gé-ni-al.

Et je continue de trotter de tas en tas, crounchant de-ci, de-là, callant de temps en temps le garçon qui me suit (le mien, mais quand je crounche des feuilles, je suis plus jeune que lui). C’est mon grand plaisir de l’automne, ça et les marches en forêt où l’air picote les narines et rafraîchit les poumons quand on respire… (C’est pas vrai, je prends pas de marche en forêt).

Ah! La nature, y’ a que ça de vrai!

14.10.07

Tribute to you, you, and you...


J’suis en forme ces jours-ci, je produis des billets comme une enragée, je commente ici et là, je réponds par-ci par-là, alors je me suis dit, avant le dodo, un autre petit billet. Gâtez-vous.

Ce billet me trotte par la tête depuis longtemps, mais tonight is the night!
Alors voilà:

Je voulais donner une petite mention spéciale à Sophie, qui est la première lectrice à m’avoir laissé un commentaire sur ce bloguichou. Ce fut également son dernier commentaire, alors je ne crois pas l’avoir convertie, mais bon seriez gentil de passez le mot!

Ensuite, mention à Pascal, l’ex-new célibataire, qui, à ma connaissance, est le premier à m’avoir ajouté à son blog-roll et à m'avoir dit qu'il aimait me lire. Je sais, ça l’air de rien, mais c’était vraiment cool de voir ça.

Mention numéro 3 : Safwan, qui est la première à avoir récidivé dans les commentaires, ça aussi c’est chouette, comme dirait Pascal (me semble c’tait toi) : c’est les commentaires qui rendent le blogue concret, ou les lecteurs, tk, c’était p’t’être ben pas tout à fait ça, mais c’était ça qu’ça voulait dire, me suivez-vous?

Quatrième honneur à miss Poussière d’étoile, pour son nom si romantique. Mais non, c’est pas pour ça. Quatrième honneur dis-je, pour sa double exécution, la première à avoir démontré un intérêt quand à mon état de santé (héhé) bien vague intérêt en fait, je crois que le suspense que j’ai créé était tout simplement trop fort pour elle, et pour m’avoir prodigué des encouragements qui font ressortir la vicking en moi chaque fois que j’y pense : Respect et robustesse, aaaaaarrrrrrrrrggggghhh!

Et cinquième et dernier honneur : à Yano, pour m’avoir incorporée à sa crème et son café, sur le « blogger hall of fame » du foo la nuit. Le menton m’a décroché, j’étais bien contente, je voulais te remercier dans la section commentaires, mais je trouvais que j’aurais l’air de m’auto promotionner. Alors voilà!

Ce billet est over, j’espère que je n’ai oublié personne…

Ah oui! Eye wood like 2 tank Jésusse-crihste, maman, papa, Amoureux, qui me soutient en ne lisant mon blogue que lorsque je lui demande si il l’a lu (;)), mon fils, si brave quand il a effacé la moitié de mon dernier billet (s’t’un accident, s’exclama-t-il en cillant de l’œil) et qu’il a dû affronter le regard de la bête (le mien), ma meilleure amie, ma tante, ma grand-mère qui fait des si bonnes tartes…

Coming out


Vous lirez ma réponse au billet suivant à la suite de ce dernier :

Assumer ses
choix

Le 20.09.2007 @ 5:39 am par Monsieur
C’est
plutôt amusant ce billet d’une Lurette fouineuse qui, dans le cadre du
blogday
au début septembre, écrit à propos des Miroirs des âmes :

Alerte XXX!
Bon, moi, je ne peux pas lire ça, vous savez, je ne suis qu’une
toute jeune
fille, mais pour les gens qui aiment les trucs…hummm…vous savez…
érotiques… Ben, à c’qui paraît, c’est très bien, là…


À c’qui paraît, dit-elle.
Or donc,
non seulement, elle assume à moitié la lecture d’un blogue dit érotique, la
vilaine, mais en plus, elle se lance dans des “à c’qui paraît”.
Si au moins
elle pouvait nous faire part un tantinet plus précisément de ce qui peut
l’inciter à recommander la lecture d’un blogue aussi intime que les Miroirs,
nous pourrions peut-être la remercier de cette délicatesse.
Bon d’accord,
elle le dit elle-même, les délais sont dans sa nature. Voyons voir si deux
semaines après la publication de son billet, le fruit est mûr… :- )


J'ai répondu dans la section commentaires:

Ah zut! Je le jure sur mon âme (elle ne vaut plus tellement cher en fait ces derniers temps), J'ai lu ce billet 2 jours après sa publication! Je me suis dit que je réfléchirais avant de répondre, pour avoir l'air plusse bright! Et voilà, le temps file si vite et tout cela m'était sortit de la tête. Enfin, tentons une réponse acceptable tout de même...

En toute honnêteté, je ne suis qu'une lectrice à temps partiel, je lis quelques billets, ici et là, lorsque j'ai un peu de temps à accorder à la fille lubrique que je suis, celle de mes personnalités qui se tient bien souvent à la queue des autres.

Ce qui m'incite à la lecture de votre blogue...Le petit côté voyeur présent dans chacun de nous, je crois, le petit titillement de l'interdit (car ces trucs, c'est mal, voyez), ces deux aspects sont décuplés par le côté reality-blogue que vous projetez, au contraire de blogues qui publient par exemple des nouvelles érotiques fictives. Ça me plait bien de contempler ce qui se passe dans le lit du voisin.

Ensuite, cela me permet de vivre certains fantasmes par procuration je suppose, mais vous écrivez d'une façon douce, tendre, érotique plus que pornographique ce qui convient à la fille pudique en moi, qui elle passe probablement un tout petit peu devant la folle lubrique.

Finalement, pour ce qui est d'assumer ses choix, c'est que je suis une maman, et, selon mon étude très poussée des moeurs et croyances de notre société, une maman, ça a un surplus de poids, les yeux cernés, ça ne se coiffe pas et par-dessus tout, ça n'a pas une vie sexuelle épanouie parce qu'elle est trop fatigué, en plus d'avoir un air de beu (pour certains dû au manque de sexe (d'où l'expression : mal-baisée, mais vous comprenez)). Tout cela pour dire que je ne voulais pas effrayer mes lecteurs, ni les confronter dans leurs habitus, alors j'ai préféré faire la fille qui ne mange pas de ce pain là, mais merci, grâce à votre intervention, je leur révélerai qui je suis vraiment et je publierai ce message sur mon blogue. Ma réputation vertueuse sera compromise, mais tant pis! J'assume! ;P

Et désolée pour le délai
...

11.10.07

trivialités


Non, je ne suis pas morte au bout de mon sang, seule, abandonnée dans une douleur atroce.

En fait, à la veille de ce rendez-vous qui me terrorisait, j’ai vainement essayé de convaincre Amoureux-fou-de-moi de venir me soutenir dans cette terrible épreuve que tous ceux qui sont passés par là relatent le visage blême, figé dans une expression d’épouvante. Amoureux, qui venait de passer les cinq nuits précédentes à mes côtés pour des raisons autres que ma peur des dents de sagesse, ne jugeait pas sa présence requise (pour le meilleur et pour le pire fut mon argument massue, massue qui rata la cible de toute évidence). Je me résignai donc à vivre ma convalescence comme si personne y m’aime, bon!

Ces légendes urbaines quasi mythiques étaient une (que dis-je, la seule et unique) raison pour laquelle je frémissais à la seule pensée de mon rendez-vous, moi la guidoune super plate qui n’a pas peur d’aller chez le dentiste comme toutes les autres guidounes de sa connaissance. Mais cette fois-ci, ça y était, la réputation de cette opération avait eu raison de moi. J’angoissais.

Je vous épargne les détails, voici le déroulement de la chose :

9 h 59 min : Je m’assois sur la majestueuse chaise du dentiste, le regard un peu flou.

10 h 2 min : Le gentil Docteur S. fait son entrée, m’explique que ça va bien aller, me pique quatre fois et me laisse le temps que ma bouche se pétrifie complètement.

10 h 7 min : Toc, Toc, dent #1, check.

10 h 10 min : Toc, re-pique, toc, dent# 2, check.

10 h 11 min : recommandations et marche à suivre pour la guérison parfaite.

10 h 15 min : paiement, soulagement, étonnement et déguerpissement de cet endroit maudit.

Bilan : J’ai eu beau appeler Amoureux pour le re-supplier de venir m’épauler, après que je lui ai dit que je n’avais absolument rien senti, que j’allais aller faire un tour au centre commercial (pour me détendre après avoir vécu ce stress insoutenable) avant de rentrer à la maison faire des travaux, il n’a rien voulu savoir de ma détresse (inexistante dans les faits, mais bien présente dans mon cœur).

J’ai dû survivre SEULE à une autre journée ordinaire dans la vie de Belle Lurette, si ce n’est qu’elle était particulièrement sanglante, et je n’ai RIEN à raconter sur cette expérience, mais je le fais quand même. C'est plate à mort, je ne peux me plaindre de rien.

À ma connaissance, l’extraction des dents de sagesse et l’accouchement sont les deux seules situations que toute personne qui l’a vécu se doit de la relater du début à la fin persuadé que les gens à qui elle parle saisiront la particularité que cela possède pour elle, alors qu’en fait, ce n’est qu’une parmi tant d’autres, qui n’ont absolument rien d’exceptionnel en soi.

À chaque fois que j’ai mentionné cette semaine que je venais de me faire enlever mes dents de sagesse, la personne à qui je parlais après avoir compati (à rien du tout, je me portais comme un charme) a enchaîné avec un : « Moi, quand je me les suis fait enlever… ».

Cela constitue un moment unique de la vie, spécial (surtout quand je pense à l’accouchement (évidemment! On s’en fou de la sagesse qui s’en est allée)), mais qui communiqué ne représente rien d’autre que la répétition d’un scénario déjà vu.

Heille! C’pas drôle la vie, hein? J’pense que j’ai perdu trop de sang la semaine passée, ça me fait pop-philosopher… et inventer des nouveaux concepts.

3.10.07

Place à la bêtise


Aujourd'hui, ma sagesse s'en est allé, emportée par un ruisseau sanglant qui ne semble pas vouloir se tarir de sitôt.

20.9.07

Doux souvenirs


Amoureux le sait maintenant, il l’a appris à ses dépens, j’atteins le nirvana d’une simple caresse sur mon dos. Deux ou trois allers-retours entre les épaules et les reins et je me sens quitter ce monde vers la félicité la plus complète.

Ce geste est peu à peu devenu pratiquement un rituel au moment du coucher.

Il y a quelques jours, alors qu’Amoureux me « flattait le dos », nous nous sommes remémoré une de nos premières nuit, de celles que l’on tente d’étirer le plus longtemps possible et où le bien-être le plus complet côtoie la douceur langoureuse, cette nuit donc, (ouf! Calme toi la vieille!) où j’avais hardiment demandé, dans un élan de tendresse (envers moi-même), d’une toute petite voix :

« -Ah! Flatte moi le dos!

Frette.

« -………Euh…Okay….

Re-frette.

« Ben, t’es pas obligé, là…

« -Hum, c’est pas ça…

Sentez-vous le MALAISE? Et moi de me dire : « ??? Me semble que c’est pas SI pire que ça, oui?!!??? J’me réessaye… »

« -J’aime beaucoup ça me faire flatter le dos…

« -Pooooooouuuuuuuuuuaaaaaaaaaaahhhhahahah!

Soulagement des deux parties, mais je ne comprends toujours pas…

« J’avais compris : FUCK MOI DONC! Ahahahaha

Fiou! Ce petit détail éclairci, j’ai obtenu ce que je voulais, soulagée tout de même d’un poids…

13.9.07

My life is not a waste


Youhou! J'ai une AMIE!


Je n'en pouvais plus et alors que j'appréhendais une autre heure de dîner à alterner entre mon livre et les étudiants pressés qui galopent autour de moi, le destin l'a mise sur mon chemin. Elle est dans trois de mes cours et nous ferons un travail d'équipe ensemble.


Mais surtout, nous nous sommes mutuellement réconfortées contre cette professeur sur l'acide qui nous donne un corpus obligatoire de 28 bouquins (en précisant bien que la plupart sont des briques énooooooooormes et que le reste sont pratiquement introuvable en librairie, car pas ré-édités...(et qui se justifie en disant que nous sommes en littérature, il faut s'attendre à lire (ouais bon, je m'y attendais, mais c'est tellement démesuré comparé à mes autres cours...))) et dont nous subirons le cours ensemble dorénavant.


Together we stand, divided we fall! (Peut-être un peu trop inspiré pour le cas, mais bon, j'suis en forme).

6.9.07

Cafard et autres cogitations


Depuis au moins deux semaine, je me fais discrète, Je m'interroge (déjà) sur la possibilité de fermer ce carnet qui se prétend blogue.


Je cours après le temps, je cours après l'inspiration. Dès qu'il me semblait avoir une bonne idée, elle m'échappait, perdue dans les méandres de mes pensées ou utilisée par d'autre, comme l'envie d'un billet sur les prêts et bourses que Poussière d'étoile a rédigée avant que je le fasse. Je n'ai pu que parader dans la section commentaire, ce qui, en soit, est bien suffisant pour la portée de ce que j'avais à dire, n'est-ce pas.


Ces deux dernières semaines, j'ai couru après les dernières minutes de mon été qui n'a pas contenu assez de fin de semaines à mon goût. Pendant 2 mois, j'ai eu toute mes fins de semaines de congé et j'ai travaillé du lundi au vendredi de 7H30 à 16H. Quelle bénédiction, je n'aurais pas pu avoir un horaire plus idéal! Mais c'est bel et bien terminé, je recommence à mon poste attitré ce week-end, oui, en traînant des pieds.


Après mes trois premiers cours à l'Université, je réalise que mes journées devraient compter au moins 48 heures pour venir à bout des 50 (oui oui) romans demandé par mes professeurs (3 cours sur 5, hein, la suite demain) lors de la présentation des cours, liste de romans n'incluant pas, bien sûr, les ouvrages de références, si je puis dire, essais, annexe, etc. auxquels je devrai me référer et donc lire cette session. Cette constatation m'a complètement enlevée l'envie de participer à mon initiation ce soir, je n'y suis donc pas allé, courant ainsi le risque d'être une paria le reste de mes études.


Je suis comme une âme en peine entre les cours, je n'ai aucune idée où aller, je déambule dans cette Université où tous les corridors bruns se ressemblent, couverts de papier et d'annonces de toutes sortes et dans lesquels je me suis égarée deux fois en un seul après-midi.


Mon optimisme s'étouffe dans le pot de crème glacée pâte à biscuits que je suis entrain d'engouffrer alors que ma résolution "d'alimentation saine et équilibré" est reléguée aux oubliettes. Que voulez-voius, avant c'était moins compliqué, j'allumais une cigarette et je n'avais pas ces arrières pensées. Maintenant, je bouffe et je me sens coupable...


Zut, suis-je entrain de rédiger une lettre de suicide? Je ne suis pas si déprimée, tout de même! Ouf! j'arrive à la fin de ma crème glacée, l'espoir me revient, je saurai passer au travers, tout comme je l'ai fait avec ce quart de litre de pâte à biscuits!

2.9.07

Blog day


Voici les cinq blogues que je souhaite annoncer pour le blog day!L'ordre est tout à fait aléatoire bien sûr...


Alex Tools

Blogue de trouvailles électroniques tout à fait rigolotes, amusantes, pratiques, mignonnes qui nous font dire :"Mais il me faut cette souris en forme de coeur et ce clavier arc-en-ciel sur-le-champ!"

Le blogue de Rigolix, une simili-geek

Dans le même ordre d'idées qu'Alex Tools, petit blogue de trouvailles sans prétention un peu plus diversifiée dans l'éventail de trucs, rigolix propose aussi des pubs, des photos, de la musique en parallèle de l'informatique.

Les histoires d'une marâtre

Je la laisse se présenter elle-même: "Voici de petites histoires testées sur les pauvres enfants qui auront traversé au fil des saisons ma classe. Un jour, je compte bien les publier si elles en valent la peine, alors votre opinion est la bienvenue, surtout si vous avez osé la lire à vos enfants!Toutes ces histoires sont issues de ma pauvre tête de fêlée et je vous interdis de les utiliser autrement que pour les raconter à vos enfants ou élèves. C'est sous copyright mesdames et messieurs!"

Le miroir des âmes

Alerte XXX! Bon, moi, je ne peux pas lire ça, vous savez, je ne suis qu'une toute jeune fille, mais pour les gens qui aiment les trucs...hummm...vous savez... érotiques... Ben, à c'qui paraît, c'est très bien, là...

Un moment dans la vie de...

On termine en images avec le blogue de M.Daigneault, photographe amateur qui se plaît à croquer sur le vif de petits moments savoureux...Enjoy!

Voilà, voilà, désolée pour le retard (cela devait être mis en ligne le 31 août!), mais c'est dans ma nature les délais!

21.8.07

épopée médicale (partie 5)

Je sais, vous n’en pouvez plus. Tous, vous vous demandez ce qui se passe…Pourquoi n’écrit-elle plus? Est-elle malade? Croule-t-elle sous une tonne de tests médicaux tous plus pénibles les uns que les autres? Agonise-t-elle, les yeux perdus dans le lointain, songeant à tous ces billets qu’elle n’écrirait pas? La jeune et jolie (on s’en fout) Docteure T. l’a-t-elle éliminée afin d’avoir le champ libre pour séduire le jeune, dynamique (et très mignon) Docteur L.?

Eh bien NON!

Je vous rassure tous.

Si je n’ai toujours pas clos cette fameuse saga me mettant en vedette (moi, ainsi que mes kystes, qui ont fait une apparition-surprise), c’est qu’elle finit mal et moi j’aime les fins qui ne me laissent pas sur ma faim (je suis en forme).

Elle finit mal et elle n’a pas un dénouement du genre que j’affectionne. Du genre : « AH! Je’l’savais! Depuis le début! »

Bref, je suis re-re-tournée à la pital pour une ultime échographie pour laquelle on m’avait demandé de boire 28 onces d’eau au préalable. Ce qui constitue à peu près le double du volume d’eau que j’ingurgite par jour. Que voulez-vous, je n’ai pas beaucoup soif, moi. Ce fut dur, mais je l’ai fait. Pas le choix, Amoureux exigeait que je prenne une gorgée environ toutes les quinze secondes.

Après quelque temps d’attente, back with the jaquette bleue, j’en peux plus, j’ai des sueurs froides, les yeux flous (si, si, ça s’peut), je craque je vais vider ma p’tite p’tite vessie en douce, sous le regard réprobateur d’Amoureux, en me promettant de boire au moins 40 onces d’eau en 5 minutes.

Pas de veine, la technicienne tant attendue se pointe environ 20 secondes après mon incartade. Constat : vessie pas assez pleine, retourne t’asseoir pis là, va pas à la salle de bain.

Tête baissée, je descends l’eau de ma gourde le plus vite possible, en tentant d’éviter le regard d’Amoureux.

Ah! Et puis zut! Je suis trop fatiguée…Je poursuivrai cette histoire bientôt…;)

14.8.07

Accent grave


On le sait tous, de nos jours, nous l’avons compris, ce ne sont pas seulement les autres qui ont un accent lorsqu’ils viennent d’ailleurs, mais nous zaussi en possédons un pour les autres, même lorsque nous sommes zici (voyez?).

Lorsque cela ne nuit pas à la communication, c’est même bien souvent adorable. (Soupirs).

J’adore, c’est génial, vive les étrangers (?!!?).

Par contre, là où il y a bémol, si je puis m’exprimer ainsi, c’est que moi, votre chère Belle Lurette, j’ai aussi un accent quand j’écris. Dans ma tête.
En ce moment même.
Chaque phrase que je compose, ou presque, si elle n’est pas imprégnée d’un ton légèrement aristocrate (pédant), est teintée d’un accent d’origine quelconque (parisien chiant, rital, british, zézayant, ironique, machiavélique, simple d’esprit, name it). Capich?

Je déteste ces éclairs de lucidité qui me rappellent que vous ne comprenez pas mon accent et que je m’échine pour rien à avoir de drôles de voix (en fait, ça se fait tout seul).

Peut-être qu’un jour, nous réussirons à nous rejoindre tous et à vraiment nous comprendre (hopefull snif)…

Manquerait plus rien que la Bête se manifeste...

N'est-ce pas meeeeeeeeerveilleux? (Valse romantique mentale). Grâce à un test personnalisé ultra-perfectionné, j'ai eu la confirmation que je suis une lointaine héritière de Belle the beauty. J'ai toujours su que j'étais exceptionelle...(roucoulements satisfaits).



Which Disney Princess Are You?

You are Belle. You are strong, deep, and you are not a slave to petty superficial things. You are independent and allow yourself to see inner beauty without sacrificing your values. You are almost too good of a person.
Find Your Character @ BrainFall.com

Contraste singulier...


Alors que je « moppais » allègrement mon plancher aujourd’hui (pour une des trop rares fois cet été), j’ai remarqué, non sans étonnement, deux traces mates qui contrastaient avec le luisant vernis de mon plancher juste entre ma chaise et mon bureau d’ordinateur.

Comme deux ovales usés.

Force m’est d’admettre qu’il s’agit bel et bien de mes traces de pieds ayant usé le plancher au fil de mes folles heures de « computing ».

Il faut savoir que je ne possède un ordinateur in my own appartments since ten months only et que nulle part ailleurs je n’ai relevé de traces de la sorte malgré mon troisième été in this place of mine…Ce déséquilibre de l’usure me semble inexplicable, tout comme l’empreinte qu’Homer a laissé sur son joyeux canapé…

6.8.07

bêtises et folies francophones


Dimanche soir, je fais une folie (je travaille le lendemain après tout) et je me rends courageusement au spectacle de mon ami (on se connaît pas, mais si ça t’intéresse, envoie moi un mail) Pierre Lapointe.

Je l’aime, je l’aime, je l’aime.

Je suis une fan des tout premiers jours (enfin, j’aime le croire).

Malheureusement, il m’arrive d’être un peu trop vulnérable et je n’aime pas me faire parler fort, ça me fait peur bon. Il semblerait que Safwan m'ait porté la poisse sur celle-là, ou bien mon commentaire était un brin trop sûr de lui dans son impertinance. Je vous éclaire.

Nous attendions impatiemment le début du spectacle, en babillant entre filles. Une gentille dame à côté de nous m’a alors glacé les sangs en me lançant dès les deux deux premières mesures de la première chanson :

« J’AIMERAIS ÇA SI TU POUVAIS ÉCOUTER! (s’exclama-t-elle avec l’intonation délicate d’une ogresse affamée)

« Oui, pardon, lui lançais-je avec, en prime, une superbe foudre dans le regard, non, mais on peut quand même le demander poliment…Paye-toi des billets si tu veux que les gens parlent pas… (Non, mais c’est vrai quoi, on est en plein air quand même, tout le monde parle, 100 000 personnes quand même).

Au même moment, des travailleurs des franco (je sais, mais je ne trouve pas le terme), nous refoulent sur le trottoir parce que nous avions, sans le savoir, débordé sur le passage piétonnier. Je me retourne allègrement pour monter sur le trottoir, en extase avec la voix de Tit-Pierre qui me berce, et je me retrouve face à deux cerbères me bloquant complètement le chemin (la sœur de l’autre, de toute évidence), persuadés que je tente une esquive vers un monde meilleur :

« OH! NON! TU MONTERAS PAS ICI! ÇA FAIT DES HEURES QUE J’ATTENDS, TU TE METTRAS PAS DEVANT MOI! AH! C’EST PAS VRAI QUE TU VAS TE METTRE DEVANT NOUS! EN ARRIÈRE! ENVOYE! TU TE METS PAS DEVANT MOI!

Le tout en stéréo.

« Heu, oui c’est bon, mais non madame, mais là…Faut qu’on passe… HEY! CALMEZ-VOUS LÀ! On s’en va derrière, faites-vous-en pas!

Mais merde! Quelle cinglée! Je déteste les gens qui présument que je serai impolie sans même en voir un signe avant-coureur et je déteste les gens qui n’ont pas de manière. Non mais! On peut me parler poliment tout de même! Je n’ai pu résister, une fois rendu DERRIÈRE cette chère dame de commenter son manque de savoir-vivre, ce qui, bien entendu, témoignait du mien, mais bon. On peut pas être parfait.

De toute façon, elle a gâché le peu de temps où nous sommes restés dans cette mer humaine, je ne pouvais m’empêcher de penser à elle. Alors, si jamais elle me lit un jour, je lui fais la grimace, mais attention, hein, une grimace bien sentie.

4.8.07

Revoir ses priorités = priorité #1


4 jours. 4 jours que j'ai reçu mon tant attendu catalogue Ikéa et je n'ai même pas eu une parcelle de fraction de seconde pour l'ouvrir et y jetter le moindre coup d'oeil. Voulez-vous me dire dans quel monde de fous on vit?

2.8.07

Frustrations



Au lendemain d'une chicane avec amoureux (chicane est un bien grand mot...disons obstination, gronnage, menaces, déception et boudage, pour résumer la chose...) quelle ne fut pas ma surprise de tomber nez à nez (!) avec une énoooorme bouquet de fleur précieusement déposé dans un vase sur la table de cuisine.

Peu après, je reçois un appel prudent du contrevenant (à n'en pas douter), tout miel...

"Héhéhéhééhéhééhé! As-tu vu ta surprise? hahaha!

Et moi de rugir: WWWOOUIINNRR!!

"OK...

"Heille! Ça te tenterait pas de m'acheter des fleurs quand j'suis de bonne humeur plutôt que d'essayer de te racheter quand j'suis fâchée après toi? Je trouve ça plus insultant que d'autre chose là! J'ai l'impression que tu me prends pour une conne dans ce temps là! Dis-toi que si tu m'achetais des fleurs quand j'suis de bonne humeur, j'me fâcherais peut-être moins vite la prochaine fois, j'me souviendrais de tes attentions!

"!!!??!?!

Bon, rendu là j'avoue que j'exagérais un peu là...Mais je suis certaine que je ne suis pas la seule folle...heu, fille... qui pense ça...oui?

Mes amis les fous


***Avertissement aux défenseurs des plus démunis, des pauvres, de ceux qui pourraient faire pitié et aux minorités de toutes sortes et espèces : Ces billets ne se veulent en aucuns cas offensants ou discriminatoires envers qui que ce soit, ce ne sont que des anecdotes qui m’ont fait sourire et le tout se veut affectueux et n’a été fait que dans le but de relever des paroles ou des situations cocasses, comme on s’attendrit ou s’émerveille d’un mot d’enfant. C’est-y clair? Il va sans dire que tous les noms ont été changés.***

Alors, alors… Comme mentionné dans mon profil, je suis fonctionnaire (fallait bien y arriver un jour). En fait, je travaille dans un hôpital psychiatrique (non pas psy… ni infirmière (J’aime encore le terme de garde-malââââde que certains patients claironnent encore)… ni préposée… je suis aux services auxiliaires (mais oui quoi! C’est aussi écrit dans mon profil que je suis é-tu-dian-TE!), c’est-à-dire entretien, buanderie, services alimentaires, etc.).

J’aime bien, et comme je suis plus souvent à l’entretien sanitaire qu’ailleurs je suis en contact direct avec les patients, ce qui, parfois, peut s’avérer très amusant (comme on rirait du comportement d’un ENFANT, vous savez, c’est pas méchant, là).

Beaucoup de mes clients (on doit les appeler comme ça, voyez) ont d’ailleurs des comportements et des mimiques d’enfants, sauf qu’ils ont de la barbe, qu’ils sacrent et qu’ils fument.
J’avais envie de vous communiquer quelques moments amusants, mais pour l’instant, je n’en ai que deux en tête, car la majeure partie de mon cerveau est en communication avec P’tite Face et la partie qui reste est occupée à taper sur le clavier. Ce sera donc frugal, mais vous ouvrira peut-être l’appétit…
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Gérard, toujours de belle humeur, n’hésite jamais à me hurler plusieurs fois par semaine (même par jour) : Alllôôôôô! Ça va biiiieeeen??? Vous êtes belle vous!
Moi : Ah ben! Vous êtes gentil vous!
Gérard : C’est quoi vot’ nooooom?
Moi : Valérie (ben oui, ça, c’est mon vrai nom, mais vous aviez juste à aller voir mon mail)!
Gérard : Hooooooonnn!!! J’ai vu des annoooonces du fiiiilm! Ça fait longtemps pa’ semple, l’avez-vous vuuuuu? C’est un bôôôôôô film, heeeein? C’est un bôôô film!

Moi, ça m’a bien fait rigoler, d’autant plus que plus jeune, j’ai fait une espèce de psychose à propos de ce film, car j’étais persuadée que mon père, qui a choisi mon prénom, s’en était inspiré, mais non finalement, il n’était pas vraiment fan de Danielle Ouimet. Au moins ça change de l'habituel Valderi Valdera!
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Celle qui a fait ma journée :

Infirmière : Jacques! Viens ici, je vais te donner tes médicaments!

Jacques faisant volte-face réplique, bourru : Heille! Pourquoi tu m’appelles Jacques? J’m’appelle pas Jacques! Ah oui! C’est vrai! J’m’appelle Jacques!

Appelons ça être hors de soi…

26.7.07

J'ai eu chaud ou pourquoi je devrais arrêter de raconter n'importe quoi à P'tite face

Samedi dernier, après plusieurs jours de pluies diluviennes m’ayant fait pousser des branchies, me voici me voilà sous le soleil de plomb de la plage à Ti-Jean Doré, à me métamorphoser allègrement en vieux pruneau desséché.
Je m’ennuie. Il fait trop chaud. L’eau est trop froide. On n’a pas de seau. Ni de pelle.
Mon fils mendie insolemment les jouets des autres enfants, il n’a aucune inhibition sociale et les autres parents me regardent comme si j’étais une marâtre sans cœur incapable de lui procurer ne serait ce qu’un petit maudit seau chez Dollo.
JE LES AI OUBLIÉS!
Mais j’ai pensé aux serviettes, au gallon d’eau, à la crème solaire, aux lunettes fumées, au linge de rechange parce que le soir on a un souper au resto et pas le temps de retourner à la maison, aux sandwichs, à l’appareil photo, au chapeau, etc., etc., mais pas aux jouets. Pfff!
Inspirée pendant le repas. Je pointe à P’tite face un monsieur d’un certain âge qui joue dans l’eau avec une petite fille. Fortement bedonnant, longs cheveux blancs et longue barbe de la même teinte.
« Regarde le monsieur là-bas…Tu penses que c’est qui?
« (Rires) heu… je sais pas…
« Regarde sa grosse bedaine…
« (Rires incertains)
« C’est qui qui a une grosse bedaine pis une grosse barbe comme ça?
« (Rires)
« Etc.…5 bonnes minutes de je-fais-semblant-d’essayer-de-deviner-mais-je-le-sais-que-tu-vas-me-le-dire-bientôt-alors-je-me-force-pas-sauf-pour-le-rire
« C’est le Père-Noël voyons!
« (Rires incontrôlés, incrédules et excités (en tout cas, on ne peut pas lui reprocher de ne pas rire assez souvent)).
Le temps passe, la chaleur monte l’autre côté de « la piscine » (selon devinez-qui) nous apparaît comme dans un mirage.
Tout à coup, le mirage se prolongeant, p’tite face s’éloigne de moi, toujours sur le bord du rivage, mais il est de plus en plus loin. Je me secoue, ce n’est pas un mirage, il est déjà à au moins vingt mètres insurmontables pour la pauvre mère inquiète que je suis.
« P’tite face! Tu vas où?
« (Inquiète-toi pas, je reviens avant le souper) J’m’en vais jouer avec le Père-Noël là-bas!
« ???!!!??!?!?!
Zut, je devrais apprendre à tourner 16 fois ma langue dans ma bouche avant de parl… de m’expri… de communi… bon, bon, bon, de mentir, voilà c’est dit. Mea culpa.

25.7.07

épopée médicale (partie 4)



Allons allons, ce sera plus bref encore... Mon aventure n'est pas terminée, j'ai un autre rendez-vous afin de subir une deuxième fois le fameux "Respirez...expirez!", car non seulement "ils n'ont pas réussi à voir s'il y avait quelque chose", mais en plus, selon la gentille et jolie ( et alors?) Docteur T., j'ai un kyste sur un ovaire (non, amis clairvoyants, ce n'est pas ce qui cause ma douleur, j'ai mal plus haut et, oui, j'ai encore mal) et ils veulent "s'assurer que ce kyste n'est pas dangereux" ( pourquoi pas lors de la première écho? Allez savoir!) et "revérifier à l'endroit où vous ressentez la douleur". Je commence franchement à avoir hâte que tout cela soit terminé, d'autant plus que mon blogue commence à ressembler au "journal d'une éclopée".


Re-suite et fin bientôt...

16.7.07

Mes respects madame...


P'tite face jacasse dans l'air frais du petit matin. Il n'est que 6 h 10, mais nous sommes déjà en route vers l'autobus qui nous conduira à la garderie.

Lui (une pie en puissance) : Blablablalablablablablabla..........Heille dépêche! On va manquer la tobus! (Eh oui, il m'a bel et bien rappelé à l'ordre, parfois je crois qu'il n'a pas conscience de sa position réelle dans la hiérarchie familiale) .

Moi (léthargique) : Voyons, parle plus doucement, on dit pas ça comme ça aux gens...

Lui : Mais toi t'es pas une gens!

Moi: Ben oui, j'suis une personne, j'suis ta maman.

Lui : Ben c'est ça! (la condescendance incarnée) Des mamans c'est pas des gens!

Douce mélodie de l'enfance qui nous emplit de félicité...

9.7.07

épopée médicale (partie3)


Alors donc, voici la suite cette épopée médicale qui nous tient en haleine depuis quelque temps déjà. Peut-être la clé se trouvera-t-elle dans cet épisode…

Ce sera bref…

Bloc C, au matin M, à l’heure H. En jaquette d’hôpital. Juste en jaquette. Un autre moment, avec celui de mes expérimentations fécales, que j’aurais cru vivre dans quelques décennies seulement. J’attends dans une autre salle d’attente. À peine deux minutes et on m’appelle.

On me graisse l’abdomen (puisque c’est une échographie abdominale) et on commence. Respirez, gardez votre souffle…Relâchez. Respirez…Relâcher. Je vous re-graisse…Oups! Encore un tit peu! Respirez, gardez-le…Laissez aller. Respirez, je re-graisse, gardez-le…Relâchez. Je repense avec un brin d’émotion à ma première échographie de grossesse (ben oui, c’est ça une môman…Pis ça passe le temps). Je vous re-graisse, respirez…Bon, vous voyez le principe.

Peu de temps après, Docteur P. vient compléter le tout, en refaisant et redisant exactement les mêmes choses que la technicienne (respirez le temps que je vous re-graisse, expirez.) C’était génial, je me sentais comme au spa.

Puis, Docteur P. me tend une serviette (plus rugueuse que celles du spa, mais bon, je ne suis pas difficile) et me dit : « J’ai terminé » tout en quittant la pièce plus vite qu’un rat de laboratoire qui connaît trop bien le chemin qui mène au fromage.

Décontenancée, je m’essuie le gras (J’enlève leur gras de sur le mien) tranquillement avec le secret espoir qu’elle reviendra me dire quelque chose. Je sors de la salle pour la voir déjà dans la salle à côté de la mienne, à faire respirer une nouvelle patiente. Pof.

Je me rhabille et sacre mon camp, j’ai compris que je n’en étais qu’une parmi tant d’autre sur sa liste et qu’elle m’avait déjà oubliée, passant à la suivante comme on change de chemise. Mon orgueil en a pris un coup. J’avais investi moi, dans notre relation.

J’ai supposé que les résultats de cette échographie me seront révélés lors de mon rendez-vous du suivi d’urgence, au bloc B, cette semaine.

Suite et fin donc (j’espère!) bientôt!

8.7.07

Plus jamais, j'vous jure, plus jamais comme hier!



Alors, voilà.

Je suis une vieille matante finie. J'en ai eu la preuve cette fin de semaine.
P'tite face faisait dodo chez Papi et Mamie vendredi soir et je ne travaillais pas le lendemain, faisont donc un party chez Amoureux avec nos bons vieux zamis. C'est donc agréable. Ce fut une superbe soirée, on a rigolé du début à la fin.

J'ai fait une Barmaid de moi-même en confectionnant avec amour et attention les classiques sex-on-the-beach nécessaires à une bande de guidounes en folie, mais je crois que le dosage que j'ai déniché sur internet était en fait n'importe quoi, car ma nouvellement fameuse spécialité était au premières tentatives plutôt jaune claaaaaiiiiir, comme très dilué. J'ai ajouté du jus d'orange, mais apparemment, ils étaient quand même trop fort. En fait, ma soeur était pompette après la moitié d'un et la belle Nathalie a renvoyé les siens (2). Mais quand je dis que c'était une superbe soirée, elle riait même en vomissant.

L'envers de la médaille...le bout qu'on néglige de se rapeller quand notre cerveau nous dit qu'il s'en va se coucher bien vite là et le même bout qui nous fait dire: "Mais mon Dieu! Comment pourrais-je un jour avoir envie de recommencer encore?"

Quelle journée de merde fut ma journée de samedi! J'ai renvoyé moi aussi, pour la deuxième fois de toute ma vie d'alcoolique, la première fois étant suite à ma première brosse il y a 8 ans (j'avais 15 ans pour ceux que ça intéresse). Disons que j'avais oublié le "feeling" merveilleux d'un hang-over bien mérité. J'ai également eu le mal de mer jusqu'à ce que je me recouche samedi soir vers 10 hre.

Je confirme que ça m'a coupé l'envie de faire une croisière pour un p'tit bout, j'ai réalisé que j'avais pas le pied marin.

6.7.07

Épopée médicale (partie 2)


Voilà-t-y pas que quelques 3 semaines plus tard, la douleur se refait intensément sentir, pendant mon unique-semaine-de-vacances-en-trois-ans-de-dur-labeur qui plus est.

Suivant les bons conseils de ce cher Docteur M., j'ingère des advils à répétion, pour me faire croire que non, je ne saigne pas des intestins ou que non, mon foie n'est pas entrain d'exploser ou que tout autre scénario plausible ou non ne peut pas être entrain de se produire. Après tout, si on ne sent plus qu'on a mal, c'est presque comme s'il n'y avait pas de bobo, non? Ma-gi-que.

Sauf que j'avais encore mal quand même.

Dommages collatéraux : mardi soir, j'ai rejeté 15 litres de bile putride dans une poubelle au cinéma...Merci au jeune homme qui m'a regardé finir mon expulsion stomacale un verre d'eau à la main, prêt à me le tendre avec compassion, un sourire navré sur les lèvres. J'ai pu voir dans ses yeux qu'il me comprenait (peut-être a-t-il l'estomac fragile). Il va sans dire que son intervention m'a permis de retourner gracieusement dans la salle, sans que j'aie manqué plus de 2 minutes 30 de l'intrigue, avec toute la dignité qu'il m'était possible de conserver dans un moment pareil. Merci!

Mercredi : dodo, plus de la moitié de la journée et frustration de ma part pour ce temps perdu, merde de merde de merde, je déteste perdre des journées entières.

Tout ceci nous mène à samedi soir, où, pour la xième fois de la semaine, j'ai l'appétit coupé par mon mal de ventre. Amoureux met brusquement fin au souper (dewors les soeurs (la sienne et la mienne)) et me conduit à l'urgence. Encore.

Pfffffffffffffffffff. La gentille infirmière m'a demandé de lui remplir 1 éprouvette d'urine (facile, j'ai déjà fait ça des millions de fois, j'suis une vraie de vraie, you know?), ainsi que 3 (ouioui 3) petits pots de câââcâââ. Hummmm, comment vous décrire l'incroyable feeling qui m'a envahie lors de ladite opération quand je me suis vue, accroupie dans la salle de bain, mon attirail bien étalé devant moi sur la pseudo table à langer, bien concentrée à doser mon câââcâââ correctement avec une petite cuillère de plastique spécialement prévue à cet effet. Éblouissant!

J'ai par la suite rencontré le jeune et dynamique (et vraiment mignon) Docteur L. Évidemment, après plus de cinq heures d'attente, le mal s'était atténué et c'était plus compliqué de poser un diagnostique (Que vous ont-ils dit la dernière fois? Prendre des advils? Ah bon.), mais ils m'ont tout de même drainé quelques gouttes de sang, pour vérifier. Après l'analyser de mon sang, toujours rien.

Le consciencieux Docteur L. m'a quand même sommée de revenir avant 10 jours pour une échographie abdominale com-plè-te, on sait jamais, qu'il dit. Sur la requête, il est marqué 3 mots. Suspicion coliques biliaires. Trois mots qui ensemble ou séparément lèvent le coeur.

J'ai peut-être attendu 7 fois plus longtemps cette fois-ci que la première, mais joual vert, je me suis sentie prise au sérieux et dotée d'une certaine lucidité.

J'ai appris aussi à cette étape de mon épopée qu'on ne discute pas avec une secrétaire d'hôpital. Démonstration.

Secrétaire médicale diplômée : Oui madame belle Lurette? J'appelle pour votre échographie abdominale...
Moi, pauvre fonctionnaire essoufflée : Oui...

Elle, directe : Bon, j'ai une place vendredi à 9h 45, c'est à l'imagerie médicale, Bloc C, par l'entrée principale, pas celle de l'urgence.

Moi, notant le tout sténographiquement (meuh non! ) : Heu, oui parfait...

Elle, souhaitant passer à un autre appel : Merci au revoir!

Cet appel fut doublé en après-midi par un autre:

Secrétaire médicale #2 : Bonjour, j'appelle pour votre suivi d'urgence.

Moi (?!!??) : Oui...?

Elle : Vendredi le 19 juillet, 9h 10 Bolc B, entrée principale.

Moi (!??!??!!?!?!?) : Heu oui, je note (toujours sténo)...Ça c'est un rendez-vous à cause que j'ai été à l'urgence samedi?

Elle : Oui c'est ça, c'est pour faire le suivi.

Moi: Heu...OK! Merci!

Alors, voilà, expéditif, mais efficace, c'est à se demander où sont les lacunes.

Suite bientôt...!

30.6.07

Épopée médicale (partie 1)


J'ai mal au ventre.

Allez je ne me plains pas pour rien (du moins je l'espère)!

Si mal que début juin, j'ai pris congé du travail (JAMAIS je ne fais ça, d'autant plus que tout ceci se passait durant ma dernière semaine d'évaluations à l'école, alors j'avais passablement occulté le travail ces derniers temps au profit des travaux à remettre (je travaille souvent sur appel, je peux donc me permettre de ne pas travailler (et manger moins) lors de certains moments critiques(mais qu'est-ce que c'est que toutes ces foutues paranthèses?))) et j'étais à sec (soif de liquide (d'argent liquide)).

Enfin bref, le mal prenant le contrôle de ma vie, m'empêchant de respirer, de manger, de me concentrer, après cinq jours de ce manège, je craque, j'appelle au travail pour dire que je n'y serai pas le lendemain, j'appelle Amoureux en sanglotant pour qu'il vienne soutenir ma douleur dans le dodo et à l'urgence le lendemain matin.

9hres le lendemain matin (ouiouioui, j'avais réglé tout de même l'alarme de mon réveil, c'est vous dire si c'était sérieux), urgence d'un hôpital de l'est (Maisonneuve pour ne pas la nommer). Merde pour l'instant le mal se fait agaçant certes, mais certainement pas insupportable comme la veille et les cinq jours précédents. Infirmière étrange en fait au "tri" comme qui disent. Je lui explique que "là maintenant" c'est pas si pire, mais que toute la semaine, j'ai été limité dans mes occupations (je considère que d'avoir comme seul accomplissement dans ma soirée celui de ramper jusqu'à mon lit vers 19 hres tous les soirs est une limite à mes occupations), bref blablabla. Malgré le fait que je lui indique que ma douleur se situe juste en dessous de la cage thoracique à gauche, elle semble obnubilée par une idée en particulier, celle que je suis peut être enceinte. Non merci, lui répondrai-je, je suis stérilisée (heu...on m'a inséré, une fois, un stérilet), elle se moque de moi et me fait faire pipi dans un pot pour me faire un test de grossesse et me renvoie à mon attente.

Peu après, on m'appelle et je rencontre DocteurM. qui lui pour sa part ne semble pas avoir pris contact avec son amie au "tri" et me repose exactement les mêmes questions ("Es-tu sûre que t'es pas enceinte? (condescendant j'ai jamais vu ça)" (Si mon garçon avait été situé à cet endroit de mon corps lors de ma grossesse, j'aurais badtrippé) "Ça t'empêche de vaquer à tes occupations? (incrédule et doutant de toute évidence de la véracité de mes dires)"). Bref, plus je répondais et plus je doutais de ma santé mentale au lieu de ma forme physique.

J'ai fini par quitter l'hôpital avec un gentil "Prends des advils et tu reviendras quand ce sera sérieux, hein? (ma belle chouchoune, j'ai des vrais patients à traiter, moi, je travaille pour vrai, là)".

Désemparée, je suis retournée chez moi, tête basse, comme une jeune fille de douze ans qui s'est fait grondée. Ah oui! Le lendemain soir, j'ai vomi les escargots à l'ail de ma belle-mère (ça paraît toujours bien) et le mal était revenu. Ça a diminué graduellement, pour s'estomper complètement après quelques jours.

Suite la prochaine fois...

27.6.07

Je suis la reine d'Angleterre...


Vous êtes tous comme moi, je sais. On aime tous avoir l'impression d'être si cultivés ou enfin, de connaître des choses. De faire partie, en quelque sorte, du cercle des initiés.

Vous savez, pouvoir dire, alors qu'un artiste enflamme finalement des foules en délire après son troisième album : "Moi, j'ai ses deux premiers albums, je suis un fan depuis longtemps...mais c'était meilleur avant". Genre : "t'as manqué l'bateau mon vieux".

Ou encore : "Quoi? Tu ne sais pas (encore!) ce que c'est de l'humus (ou tout autre truc "exotique")?"

Allez, on sait tous que c'est un peu vrai, non?

Je n'échappe pas à la tendance (tendance de masse, vous me suivez) de vouloir être marginale, différente, indépendante, libre.

Nous avons, moi et mon amoureux, récemment découvert un jeune artiste français, Thomas Fersen, par l'entremise d'une autre étudiante. Thomas Fersen? Pof. Un jeune débutant, il semble tout jeune regardez moi ce blanc-bec! Vraiment, j'adore ses textes, ses mélodies, son style.

Il n'en faut pas plus pour que je me mette à roucouler à tous les vents : "Ouiouiouioui, Untel n'est pas mal, mais depuis peu nous écoutons du Thomas Fersen." C'est mon côté chiant qui prend le dessus...on fait ce qu'on peut, hein.

Quelquefois, une vague reconnaissance s'allume dans le regard de la personne à laquelle je m'adresse : "Ah, ça me dit quelque chose, mais je ne connais pas vraiment."

Et là, je me rengorge, je papillote des cils, je hoche la tête de façon compatissante, vous savez : "Je sais, on ne peut pas tous être à l'avant-garde comme moi, mais je peux t'aider", dit mon regard.

J'ai appris depuis peu que ce cher Thomas était présent aux Francofolies l'an dernier. Probablement pour un spectacle extérieur gratuit dans le but de lancer sa carrière. Mon amoureux et moi nous désolons de l'avoir manqué.

Puis, coup de fil de ma tante : "Le chanteur dont tu me parlais, il est aux Francofolies cette année aussi..."

Génial! Je mandate Amoureux de faire une recherche sur internet pour la date où il se produira...

Surprise! Il sera en salle cette année. Ça a été bénéfique pour lui l'année dernière apparemment.
Hummmm, en fait au moment où je procède à l'achat des billets, je remarque la description du spectacle:


Thomas Fersen et le Québec, c’est 15 ans d’amitié, l’époque des balbutiements des Francos, à peine plus vieilles que la carrière de l’artiste. On le sait, l’excellent Fersen sur disque devient divin sur scène. Et sa formule « duo ukulélé » n’échappe heureusement pas à la règle ! Avec son guitariste Pierre Sangra, il s’est monté un concert où deux ukulélés — et parfois une mandoline — revisitent les succès récents ou incontournables de l’inimitable chanteur français. Une façon de doubler notre plaisir, pourtant déjà énorme, de revoir un de nos artistes préférés !

Hummm. Humhumhum. Et puis quoi encore!

Dans les dents la vieille...

P.-S. En fait, ce jeunot a tout de même 44 ans bien comptés!

25.6.07

Pingouin fever




Ne sont-ils pas entraînants ces films pour enfants avec leurs chansons qui nous collent au cerveau des semaines et des semaines? J'adore! Peu m'importe la qualité du film, si je peux chanter les chansons encore et encore, je ne peux résister.

Me voilà donc, il y a déjà quelque temps de cela, prise d'une nouvelle fièvre pous ce fameux film de pingouins (oui, oui, je sais) et pour sa trame sonore qui m'emporte encore régulièrement. Particulièrement cette chanson de ce cher Prince "Ze Artist" pop cool 80.

Alors, voilà

"dingdingdingdingding

le rythme s'empare de moi
un déhanchement saccadé me fait remuer le popotin

"You don't have to be biioutifulll
"To teuuurn me oooon

La musique est en moi, I'm a rockstar

"Iou can't be too flirtai mama

Yeah Babe! Here I am!

"Iou don't have to be richhhhh, to be my girl

Cette chanson a été écrite pour moi

"Don't have to be coullllle...humm mmm mm

I DON'T WANT A BITCH!!!

Et Paf! Retour sur terre aussi sec que le décollage.

Moi (regardant Petite Face d'un air éberlué et horrifié (mon fils ne peut s'exprimer ainsi)) : KOUWWWA !???!!(mon totem scout était canard grinçant). QU'EST-CE QUE T'AS DIT?!???!!

Lui (trop fier de son effet) : I DON'T WANT A BITCH!

Moi ( qui n'en revient pas, avec un regard digne de celui d'un esturgeon accroché à l'hameçon) : What the f?%%##@??!!??? (dans ma tête voyons, sinon pourquoi s'en faire pour un mot aussi doux que bitch?)

Amoureux (plutôt content que j'aie arrêté de chanter) : Je crois qu'il chantait avec toi...You don't have to be rich...ahah

Petite Face : I DON'T WANT A BITCH!

Cette chanson fut bannie de mon répertoire (sauf sous la douche) dès que j'ai pu fermer ma bouche jusqu'à ce que Petite Face réussisse à articuler quelque chose de plus approchant de la version originale que de son remix personnel...

22.6.07

Mon nom est Maid, Sun Maid




Je suis l'heureuse propriétaire d'un joyeux (lire grognon comme ça s'peut pas, mais on fait comme si) petit (déjà trop grand) garçon de quatre (snif) ans. Vous savez cet âge merveilleux où tout est à apprendre et à découvrir?

Et comme Petite Face ne fait pas exception à la règle, ses grands yeux curieux parcourent sans cesse le monde qui l'entoure et stockent dans son esprit parfois embrouillé toute sorte d'informations utiles ou non, dans le but (c'est une conspiration, je le sais maintenant) de créer les blindates les moins probables entre toute ces merveilles (ouais?) et de concocter les questions les plus infernales et pernicieuses auxquelles je ne saurai quoi répondre (la vérité je veux dire) qu'une fois sur 10, me gardant ainsi constamment sur le qui-vive et m'obligeant à tergiverser sans fin jusqu'à à peu près éclairer ce petit ogre fureteur.

Tout ça pour environ 10 secondes de plénitude et de satisfaction.

Car si mon explication n'est pas au point, la même question revient sans cesse me hanter, litanie sans fin que j'essaie de reléguer au deuxième plan de mes occupations par des "je sais pas" ou "je viens de te le dire" et de répéter mon explication, mais NON CE N'EST JAMAIS SUFFISANT!

Ce qui donne parfois lieu à de gentilles petites discussions (après que ma patience angélique se soit taillée, au désespoir, me laissant seule au combat) :

Petite Face (qui mange des raisins secs) : Maman, c'est qui la madame sur la boîte?

Moi (d'une voix chantante, douce et agréable) : Je sais pas mon ange.

Petite Face (c'est que j'insiste chère maman) : C'est qui?

Moi (voix chantante) : Je sais pas.

Petite Face (buté) : Pourquoi tu sais pas?

Moi (sur le pilote automatique) : Ben parce que je la connais pas, c'est personne.

Petite Face (genre franchement pathologique) : Mais c'est qui?

Moi (légèrement contrariée) : C'est personne! Elle existe pas!

Petite Face: C'est qui la madame? Elle est là (me pointant la boîte, comme si j'étais celle qui n'avait pas compris dans cette histoire)!

Moi (visualisant la discussion sans fin qui s'annonce) : C'est moi! C'est moi la madame sur la boîte, j'étais belle, hein, dans mon champ de raisins?

Petite Face (ravi et crampé) : C'est toi maman!

ALLÉLUIA!+Danse de la victoire mentale

Ce qui a donné lieu quelques semaines plus tard à cette merveilleuse demande:

Petite Face (attristé, voulant faire pitié, dégustant une autre merveilleuse boîte de raisin, témoin de mes années glorieuses) : Pourquoi tu m'as pas amené là-bas? J'étais où? tu m'as laissé tout seul? Moi aussi je voulais y aller...

Quand je vous disais que ça ne finissait jamais, nous sommes testés sans relâche, mais n'oubliez pas, cette belle jeune fille à l'opulente et ondoyante chevelure, c'est MOI!