14.8.07

Accent grave


On le sait tous, de nos jours, nous l’avons compris, ce ne sont pas seulement les autres qui ont un accent lorsqu’ils viennent d’ailleurs, mais nous zaussi en possédons un pour les autres, même lorsque nous sommes zici (voyez?).

Lorsque cela ne nuit pas à la communication, c’est même bien souvent adorable. (Soupirs).

J’adore, c’est génial, vive les étrangers (?!!?).

Par contre, là où il y a bémol, si je puis m’exprimer ainsi, c’est que moi, votre chère Belle Lurette, j’ai aussi un accent quand j’écris. Dans ma tête.
En ce moment même.
Chaque phrase que je compose, ou presque, si elle n’est pas imprégnée d’un ton légèrement aristocrate (pédant), est teintée d’un accent d’origine quelconque (parisien chiant, rital, british, zézayant, ironique, machiavélique, simple d’esprit, name it). Capich?

Je déteste ces éclairs de lucidité qui me rappellent que vous ne comprenez pas mon accent et que je m’échine pour rien à avoir de drôles de voix (en fait, ça se fait tout seul).

Peut-être qu’un jour, nous réussirons à nous rejoindre tous et à vraiment nous comprendre (hopefull snif)…

2 commentaires:

Monsieur l'adulte a dit...

Parfois, on est moins seul qu'on le pense dans notre tête ;)

La belle Lurette a dit...

Merci monsieur l'adulte, de me supporter un peu :)