19.12.07

Je suis une indésirable

Je ne me l'explique pas, depuis quelques jours, lorsque je tente de partager avec vous, amis bloggeurs, certaines remarques ou réflexions judicieuses, brillantes et toujours à propos que m'auront inspiré vos billets savoureux, mes commentaires refusent d'apparaître en bonne et dûe forme à la suite des autres!

Quelques-uns ont réussi à passer le mur de la censure, mais la majorité se perd dans le néant des mégabits et octets rendant ainsi impossible la communication de mon esprit à celui des auteurs des blogues que je consulte.

Que faire! mon Dieu, que faire! Ce n'est quand même pas la première fois que je fais des commentaires et depuis les difficultés récentes, je suis d'autant plus attentive au processus, surtout lorsque je clique sur "publier commentaire" (non, mais!) ET ÇA NE FONCTIONNE PAS! C'est weird, je comprends E-RIEN, je boude et je dialogue donc dans ma tête avec vous dans l'espoir de vous rejoindre par la force de mon mental télépathique.

13.12.07

Don't tell my heart...


Je suis nulle en danse, je veux dire, ça fait bien 10 ans que ma meilleure amie essaie, de temps en temps, de me faire suivre un cha-cha avec elle et je lui écrase constamment les orteils. Du temps où nous passions nos week-ends estivaux dans son camping, elle me traînait sur la piste lors des fameux « continentals » et je tournais toujours du mauvais côté. Je suis trop dans la lune pour suivre un cours d’aérobie, quand la Josée Lavigueur en devenir crie le mouvement suivant, je sors de ma rêverie, je répète le nom du mouvement dans ma tête, je capte en quoi ça consiste et alors je suis déjà deux temps en retard.

De toute façon, j’ai mis toutes ces considérations de côté le week-end dernier et je me suis lancée sur la piste de danse dans le royaume sacré des danses en ligne : un bar country, mais alors, là, typiquement country. Besoin d’essayer du nouveau, entre copines, surtout de s’éclater. Celles qui en avaient ont sorti leurs bottes de cowgirl, les chemises à carreaux et les ceintures à grosse boucle. Samedi soir, après un bon resto mexicain, down to Chez Réna, sur la rive sud.

Nous étions fascinées. Au début, c’était plus ou moins perceptible, puis en observant bien, le real country fait surface peu à peu. Quelques chapeaux, des franges ici et là…Beaucoup de bottes pointues, des tas de chemises avec un dix-huit roues brodé dans le dos et les petites poches piquantes devant, ouah c’était trop beau pour être vrai. Honnêtement, certaines danses semblaient si compliquées que je n’ai pas osé me lever, les danseurs avaient l’air d’entraîneurs de baseball entrain de communiquer avec leur receveur.

Je passerai outre le coup de foudre qu’a eu un Polonais d’environ 55 ans, qui ne parlait pas français et pas vraiment anglais non plus, pour moi et qui m’a entraîné dans une folle danse qui semblait ne jamais vouloir finir et qui a tenté de me séduire en me tirant fermement par le bras alors que je tentais de sortir de la piste de danse et que mon amie me tirait par le bras de l’autre sens en me disant de venir m’asseoir. On a dû faire intervenir un cow-boy habitué de la place pour qu’il nous laisse tranquille. Que voulez-vous, c’est un des aléas de posséder autant de sex-appeal, on s’habitue et ça donne une chance aux copines de rigoler un bon coup.

Je vous laisse avec ma danse préférée, enfin, celle que j’ai réussi à suivre sans presque me tromper et sans m’endormir (parce qu’on s’entend qu’un continental, c’est long)…

1, 2… 1, 2, 3, 4!

Deux pas à droite, deux pas à gauche, deux pas à droite, deux pas à gauche, oh attention, un tit pas par en avant en diagonale, je reviens vers l’arrière en diagonale à l’envers, je pose mon pied devant, you know, je twiste les jambes pour tourner vers la gauche, et là, mon bout préféré s’en vient, préparez-vous, tape des mains en l’air à gauche, à droite, à gauche, devant, à droite, tape le pied gauche par en arrière avec la main, tape le pied droit par en arrière avec la main, et on recommence! Ouf!!! N’oubliez pas de suivre le beat et déhanchez-vous que diable, déhanchez-vous!

3.12.07

Plaisirs coupables


Alors voilà : je n’ai pas de voiture, j’ai posé des plastiques dans mes fenêtres, je rajoute des couvertures dans les lits pour chauffer le moins possible, je réutilise les petites bouteilles d’eau achetées sur le pouce ou j’amène ma propre bouteille de plastique (non jetable) avec moi, j’ai éliminé à 99% le saran wrap et les ziplocs de ma boîte à lunchs (ça en fait des petits bols à laver les amis!), j’essaie maintenant de rester moins de 10 minutes sous la douche ce qui en l’occurrence devient certains matins une véritable prouesse compte tenu du nombre incroyable d’activités que je dois y accomplir (shampoing, revitalisant, traitement réparateur multi-éclat (pffffff) pour cheveux mous ( euh, sans volume), nettoyage du visage, exfoliation de mon corps de déesse, rasoir, lavage et même parfois pierre ponce, mais je trouve ça dégueu alors c’est pas souvent), je laisse sécher ma vaisselle à l’air libre plutôt que de salir un linge à vaisselle qu’il me faudra laver par la suite (bon, certain diront que ça n’a rien à voir et qu’il s’agit ici plutôt de paresse que de soucis écolos, mais moi je leur dit : pffffffffff!), je culpabilise mon fils en lui parlant des enfants pauvres quand il gaspille de la nourriture, je possède une multitude de super petits sacs en tissus pour transporter mes achats et aussi les gros sacs laites en plastique réutilisable de pharmacie et etc., j’imprime mes travaux recto-verso, je porte mes sous-vêtements deux jours de suite (même pas vrai), je suis membre green peace (hihi ça c’est vrai) et j’en passe et j’en passe…Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour sauver la planète, la planète? Que dis-je! Pour nous sauver nous, les zzzzuuuumains!

Mais alors là, je dois dire, il y a une chose... J’ai essayé, mais j’y reviens toujours, l’hiver c’est même pratiquement une fois par jour. J’en sors à l’instant et comme d’habitude, je suis aux anges. Le fameux bain moussant. Je vous jure, j’ai vraiment essayé de m’en passer, l’été ça va pas si mal, mais dès que reviennent les temps froids, je n’y peut rien, je succombe. Chaque pas dans l’air glacial du retour à la maison m’enveloppe de plus belle de cette obsession de chaleur extrême, délicieuse et parfumée qui m’attend à la maison. Quand le froid s’est insinué jusque dans ma cage thoracique et me crispe de l’intérieur, je n’ai rien d’autre en tête que de m’immerger jusqu’au menton avec un bon livre et de profiter de ces minutes égoïstes où je suis complètement seule (si on ne compte pas les vingt-deux fois où P’tite face entre me demander quelque chose, me raconter quelque chose, chercher quelque chose, m’amener quelque chose ou autre quelque chose au choix). Je suis une super fan de LUSH qui comble tous mes sens avec leur truc super géniaux pour le bain, j’ai du plaisir comme une gamine quand j’entre dans un de leur magasin (mais attention au portefeuille, ça peut faire mal) et j’ai une quantité innombrable de bain moussant de toute sorte. JE REFUSE DE DIRE ADIEU À MA BAIGNOIRE!

Ouf, je l’ai dit! Que celui qui ne prend pas son bain me jette une tonne de brique, j’irai panser mes plaies dans un bain d’aloès énergisant à la lavande anti-stress pour gens pressés qui hydrate la peau. J’assume (en cachette un peu quand même…), de plus, maintenant, P’tite face et moi nous baignons dans la même eau (à tour de rôle), sommes-nous si sale, je ne pense pas. C’est mon plusse mieux que je peut faire à ce sujet. Dossier clos, j’expie mes fautes devant vous et je ne m’en tourmente plus après. Enfin, jusqu’à ce qu’on nous rationne l’eau…Ceci est une autre histoire…