21.2.09

Blogue postal


Une joyeuse idée qui vient de par là!


J'y participe, je passe le mot!

19.2.09

Romance communautaire



Comme vous le savez, non en fait vous le savez pas je viens de vérifier mes archives…Ben finalement, on habite, P'tite Face, Amoureux et moi, dans une coopérative d'habitation, you know la coop qu’on avait passé une entrevue en février, ben y nous ont rappelé en juillet, deux mois après qu’on soit déménagés ailleurs…ça fait que on a redéménagé en septembre ! Bref, tout ça pour dire que coop = implication, faut que tu fasse de quoi. Je me suis donc intégrée au petit comité du journal coopien, pour finalement me ramasser seule à la tête de ce comité (coudonc, j’devrais tu le prendre personnel ?) avec pour mandat de publier un journal par mois. Sauf que pour publier un journal par mois, faut avoir du contenu, ce que comme vous pouvez le constater avec ce blog, je n’ai pas toujours.

De toute façon, j’avais envie de partager avec vous une petite idée que j’ai eue, soit celle d’un « roman interactif » oui, c’est pompeux comme titre, mais ça impressionne, ajouté à la fin de chaque journal. Du type roman-feuilleton, format ô combien populaire il y a de cela 1 ou 2 siècle, mais remanié à l’ère de la démocratisation-de-tout-et-de-rien afin de permettre au peuple de s’exprimer (et de sauver ma prose si peu créative) à l’aide d’un coupon-réponse à déposer dans ma boîte aux lettres. Je vous présente donc, en avant première, le premier extrait de ce « roman interactif » (dommage qu’on ne puisse pas mettre d’écho sur un blogue, ça aurait fait son effet) qui paraîtra dans le journal du mois de mars. Le titre (temporaire (j’attends avant le 27 février l’éclair de génie (avec un deadline on réussit toujours plus))) :

Bifurcations sur fond de suspense (déjà, ça en jette, mais redite-le avec de l'écho)

O’brien rentrait chez lui d’un pas lourd. Les rues étaient désertes et l’odeur des égouts lui emplissait les narines d’un air visqueux et humide.


-Saleté d’histoire de merde, marmonna-t-il en jetant son mégot d’une chiquenaude dégoutée.


Ses pas résonnaient sur les pavés mouillés alors qu’il frottait ses joues et ses lèvres rêches dans un signe de profonde réflexion. Ce n’était pas la première fois qu’il avait affaire à une histoire de ce genre, mais cette fois-ci, décidément, cette histoire le mettait en rogne. Après des mois de disette où les affaires étaient inexistantes et où, paradoxalement, la paperasse administrative le submergeait, Mc Carthy lui avait refilé ce dossier sous prétexte que lui, il était débordé. Si cette occasion le sortait enfin de sa torpeur, il n’était pas dupe, Mc Carthy n’avait jamais eu d’accès de bonté à son égard.


-Débordé mon cul, grimaça encore O’brien.


Il n’avait qu’une envie et c’était d’arriver chez lui afin de se servir un petit remontant. Il savait déjà que cette histoire ne le quitterait pas de la soirée et qu’il relirait chaque ligne du rapport préliminaire mentalement jusqu’à ce que le sommeil l’emporte.


Cinq jeunes filles. Toutes âgées entre 18 et 21 ans. Sans liens apparents, elles ne se ressemblaient pas, ne se connaissaient pas, n’étudiaient pas au même endroit…


-Il faut qu’il y ait quelque chose…


Sa clé glissa sans difficulté dans la serrure et il soupira d’être enfin chez lui…


À vous de jouer!
Que voulez-vous que trouve O’Brien en arrivant chez lui?
A) Une lettre sur la table lui annonçant que sa femme l’a quitté
B) Il a été cambriolé, la fenêtre de sa cuisine est brisée
C) Un homme l’attend dans sa cuisine


Qu’en pensez-vous?