21.2.08

M'accrocher? The word.

Je ne suis pas une fan de hip-hop, que je trouve trop souvent violent et vide de sens. On dirait que certains croient qu'il suffit que ça rime pour que ça ait une quelconque valeur artistique.

Je suis une amoureuse des mots, j'adore la recherche dans l'écriture, j'adore que le résultat final laisse percevoir un certain travail intellectuel. C'est pourquoi j'aime Brassens, Fersen, Desjardins et cie. Les mots à eux-mêmes peuvent avoir l'air d'une chanson et ça me plaît.

Il y a environ deux ans, alors que je ne connaissais que "Libérez-nous des libéraux" que j'avais entendu à la radio une fois ou deux, j'ai vu l'entrevue que le groupe Loco Locass a accordée à Tout le monde en parle et j'ai été plus qu'agréablement surprise. Trois gars intéressant, intelligents, qui savent de quoi ils parlent, engagés et qui jouent au "dictionnaire" dans leurs temps libres. Wow! Qui l'eut cru?

J'ai par la suite porté une attention plus particulière à leurs paroles et j'ai été charmée de la façon dont ils jouent avec les mots et qui, à mon sens, est au départ une base de ce style musical, base qui s'est perdue peu à peu dans la facilité décevante. Loco Locass joue avec les mots, les fait rebondir, les façonne, les transforme et les fait résonner avec agilité.

Je ne suit toutefois pas leur carrière comme une vraie fan, mais ce matin je suis tombée sur ce vidéoclip de leur dernière chanson et qui figure, si je ne m'abuse, au générique du film "Tout est parfait" de Yves Christian Fournier. Évidemment, le sujet très touchant du film et donc de la chanson ne sont pas étranger aux frissons qui m'ont parcourus le corps, mais il faut avouer tout de même qu'une fois de plus, Loco Locass frappe dans le mille et prouve, une fois de plus, son talent hors-pair.

14.2.08

Join the club

Règlements :* Mettre le lien de la personne qui vous tag;* Mettre les règlements sur votre blog;* Mentionner six choses/habitudes/tics non importants sur vous-même;* Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant leurs liens;* Aller avertir directement sur leurs blogs les personnes taguées

Alors, voilà : BB m’a taguée comme ça, brusquement, sans avertissement. Le temps de me remettre de mes émotions et je vous livre ces révélations fascinantes sur moi-même qui vous emballeront certainement et qui vous donneront envie de me rencontrer comme jamais cela ne vous est arrivé. Respirez quelques bons coups et lancez-vous!

1— Je déteste les pieds (sauf les mignons petits pieds de Cendrillon et ceux de P’tite face jusqu’à environ l’année dernière, maintenant il est trop grand). Je trouve ça laid, les miens surtout, et repoussant. Si quelqu’un me touche le pied par inadvertance (surtout avec ses mains) ou inversement, je frissonne (de dégoût) et frôler mes pieds contre les pieds secs de quelqu’un (même Amoureux), ça m’horripile. Ça me fait l’effet d’ongles sur une ardoise.

2— Bon, celle-là, j’ai hésité, mais une copine que j’ai fortement impressionnée par rapport à ça m’a recommandé de l’inclure dans mes révélations. J’aurai l’air un peu simplette encore, mais bon, j’y vais. J’ai un don du ciel en ce qui concerne ma digestion et mon évacuation. Estomac d’acier, mais surtout, ça me prend moins de temps faire un numéro deux (quelle expression, c’est presque pire que de le dire carrément) qu’un numéro un. Une vraie championne, c’est pratiquement sur commande et je m’en sors sans aucun effort. Je fais caca comme une princesse, voilà, c’est dit. Et je fais des tonnes de jaloux dans mon entourage (vrai).

3— Je ne résiste pas à un morceau de chocolat, on m’achète carrément et je me vends sans aucune honte à quiconque tente sa chance. Je suis un être faible.

4— Depuis une douzaine d’années, j’ai une espèce de maladie mentale (qui rend dingue Amoureux) qui consiste en la recherche acharnée, puis en la séparation de pointes fourchues dans mes cheveux. C’est weird, mais systématiquement, dès que j’ai les cheveux détachés et que je ne suis pas « occupée » je scrute le bout de mes cheveux et je « splite » ceux qui sont cassés. Je dois cette obsession à une publicité de Pantene Pro-V qui montrait un gros plan d’un cheveu cassé. Cela m’a intrigué, je me demandais si une pointe fourchue avait vraiment l’air de ça en vrai. La réponse est oui.

5— Deuxième maladie mentale, que je croyais plus subtile que la précédente : je ne peux m’empêcher de manger la croûte de mes toasts avant le milieu. Eh oui! Je fais le tour de ma toast, de même avec mes sandwichs. Je pensais que cela passait inaperçu jusqu’à ce qu’Amoureux (encore lui ce bourreau), en guise d’argument massue quant à un tout autre débat, me lance : « Pfff! Venant d’une fille qui fait le tour de ses toasts avant de manger le milieu, ça fait pas très sérieux! » Damn! Démasquée!

6— Et finalement, je cultive un fantasme très fort depuis une dizaine d’années qui m’a été inspiré par une pub de Tostitos. Vous savez celle où le type est dans l’autobus, et qu’il pense à la soirée qui l’attend chez des amis…Perdu dans sa rêverie il s’écrie soudain : « On se met tout nu TOUTE LA GANG! » Ben voilà, j’aimerais ça faire ça (pas me mettre tout nu là, mais juste arriver et crier cela en pleine effervescence de party). Quel feeling ce doit être, FREEDOM!

Bon, c’est tout (c’est ben en masse), j’espère que vous reviendrez quand même lire mon blogue.

Pour ce qui est de transmettre le virus, je n’ai trouvé que quatre blogueurs n’ayant pas encore été touchés parmi ma liste, je suis trop anonyme sur les autres blogues que je lis pour me permettre de las taguer. Alors, cela va comme suit : Dharmalde, Prof malgré tout, En saignant et Une peste. J'ai vérifié sommairement vos derniers billets, mais j'espère tout de même ne pas vous re-taguer d'une vieille tague qu'il m'aurait échappé d'avoir lue. Au plaisir!

13.2.08

Douceur immortelle




Quand j'ai vu la nouvelle ce matin, j'ai vu cette partie de mon enfance s'en aller avec un pincement au coeur.

7.2.08

Parce qu'il faut bien appeler un chat un kittycutecatsocool


Je contreviens à mon habitude dans ce billet pour exposer mon point de vue sur un phénomène social qui me dépasse un peu, mais qui se confond tout de même dans une masse de cas de diverses composition. THE FAMEUX CUPCAKE.

C’est bon, c’est beau, c’est l’fun, c’est ce que vous voulez, mais je n’arrive tout simplement pas à comprendre l’engouement monstre pour ces petits gâteaux, voire ces muffins stylisés. Car, soyons francs, ce sont des muffins, vulgairement, paf. Tels que les gentilles mamans et les gentilles grands-mamans en préparaient l’amour dans le cœur et la sérénité sur le visage. Certains insisteront sur le fait que la recette suivie est en fait une recette de gâteau divisée en petites portions, c’est l’fun, c’est génial, comment résister. C’EST DES MUFFINS!

Ce qui est pour moi incompréhensible ce n’est pas que l’on aime ces petits gâteaux, c’est, bien entendu, délicieux. Ce que je ne comprends pas, c’est que les gens, particulièrement les gens tendances-dans l’vent-hypes, agissent comme si c’était THE thing to eat en 2008. Comme si on n’avait jamais vu ça un petit gâteau de fantaisie mignon comme tout, comme si c’était révolutionnaire, inédit, IN-CROI-YI-AAA-BLE!

J’en ai mangé, avec plaisir, ça goûtait, hummm, c’est difficile à cerner, mais je dirais que ça goûtait le gâteau. Troublant.