
Depuis au moins deux semaine, je me fais discrète, Je m'interroge (déjà) sur la possibilité de fermer ce carnet qui se prétend blogue.
Je cours après le temps, je cours après l'inspiration. Dès qu'il me semblait avoir une bonne idée, elle m'échappait, perdue dans les méandres de mes pensées ou utilisée par d'autre, comme l'envie d'un billet sur les prêts et bourses que
Poussière d'étoile a rédigée avant que je le fasse. Je n'ai pu que parader dans la section commentaire, ce qui, en soit, est bien suffisant pour la portée de ce que j'avais à dire, n'est-ce pas.
Ces deux dernières semaines, j'ai couru après les dernières minutes de mon été qui n'a pas contenu assez de fin de semaines à mon goût. Pendant 2 mois, j'ai eu toute mes fins de semaines de congé et j'ai travaillé du lundi au vendredi de 7H30 à 16H. Quelle bénédiction, je n'aurais pas pu avoir un horaire plus idéal! Mais c'est bel et bien terminé, je recommence à mon poste attitré ce week-end, oui, en traînant des pieds.
Après mes trois premiers cours à l'Université, je réalise que mes journées devraient compter au moins 48 heures pour venir à bout des 50 (oui oui) romans demandé par mes professeurs (3 cours sur 5, hein, la suite demain) lors de la présentation des cours, liste de romans n'incluant pas, bien sûr, les ouvrages de références, si je puis dire, essais, annexe, etc. auxquels je devrai me référer et donc lire cette session. Cette constatation m'a complètement enlevée l'envie de participer à mon initiation ce soir, je n'y suis donc pas allé, courant ainsi le risque d'être une paria le reste de mes études.
Je suis comme une âme en peine entre les cours, je n'ai aucune idée où aller, je déambule dans cette Université où tous les corridors bruns se ressemblent, couverts de papier et d'annonces de toutes sortes et dans lesquels je me suis égarée deux fois en un seul après-midi.
Mon optimisme s'étouffe dans le pot de crème glacée pâte à biscuits que je suis entrain d'engouffrer alors que ma résolution "d'alimentation saine et équilibré" est reléguée aux oubliettes. Que voulez-voius, avant c'était moins compliqué, j'allumais une cigarette et je n'avais pas ces arrières pensées. Maintenant, je bouffe et je me sens coupable...
Zut, suis-je entrain de rédiger une lettre de suicide? Je ne suis pas si déprimée, tout de même! Ouf! j'arrive à la fin de ma crème glacée, l'espoir me revient, je saurai passer au travers, tout comme je l'ai fait avec ce quart de litre de pâte à biscuits!