21.10.07

Avis de recherche


Z'aller peut-être trouvé que j'ai mis du temps à comprendre, mais quelqu'un peut me dire ce qui est advenu de Prof maudit, un des premiers bloggueurs que je lisais religieusement et qui m'a fait rire à gorge déployée?
Au début je me suis dis qu'il était super occupé avec les évaluations et les bulletins de fin d'année, puis j'ai cru qu'il prenait quelques vacances... ensuite qu'il prenait son été de congé, puis, quand septembre est revenu, que la rentrée était super difficile et que comme plein de prof, pas le temps pour le blogue...Mais là, je crois que je dois me rendre à l'évidence, Prof maudit is dead et je ne savais pas :(

Cric, crac, croc


Vous croyez que je vais vous parler de céréales, maintenant, non? Et bien, ce n’est pas ça. Quoique, je trouve que les petites feuilles orange brûlé ressemblent à un beau bol de corn flakes lorsqu’elles sont en gang.

Tous les jours, P’tite face et moi cheminons environ quinze minutes pour nous rendre à l’arrêt d’autobus qui nous conduira chez la gardienne ou de l’arrêt d’autobus à chez nous.

Le matin, je suis pressée, il est tôt, P’tite face chiôôôôôle (on dit chiôle ou chiaule en québécois prononcé?) et se plaint que je marche trop vite (et qu’on ne devrait pas partir de chez nous quand le soleil fait encore dodo (noooooon, c’est pas cute, c’est chiôôôôlé!)), moi je chiôôôôôle en disant qu’il chiôôôôôôle tout le temps et qu’il devrait m’écouter quand je lui dis (pour la 18e fois) de dormir au lieu de parler tout seul le soir (je lui dis pas qu’il parle tout seul, il est pas prêt pour ça). C’est vraiment chouette nos matins ces jours-ci.

Par contre, le soir, c’est génial. P’tite face peut marcher plus lentement qu’une tortue déguisée en escargot, I don’ t care. Pendant qu’il essaie de battre le record du garçon le moins pressé du monde de rentrer à la maison, moi, je suis dans un autre monde. Un monde craquant.

Je ziguezagzigue sur le trottoir à la recherche de la plus croustillante feuille à me mettre sous la semelle. Oh Mon Dieu! Un gros tas qui a l’air sa-vou-reux. Je positionne mon petit pied, j’inspire et CRRRROUNCH! D’un geste assuré, avec une lenteur calculée juste ce qu’il faut, je l’éfouèrrrrrre! Le bruit me claque dans les oreilles et je sens les feuilles s’écraser sous mes minces semelles de guidoune. Quelle jouissance. Pfff! P’tite face manque tout le plaisir.

Et cette petite, là toute seule au milieu du trottoir? Serait-elle trompeuse avec son petit air recroquevillé? Des fois, les maudites, y’ ont l’air sèches, mais en fait, elles sont humides et s’aplatissent tout bêtement sous mon pied, provoquant ma lèvre inférieure qui ne peut s’empêcher de bouder. Je l’essaie…CRIC! Elle était bien sèche! Gé-ni-al.

Et je continue de trotter de tas en tas, crounchant de-ci, de-là, callant de temps en temps le garçon qui me suit (le mien, mais quand je crounche des feuilles, je suis plus jeune que lui). C’est mon grand plaisir de l’automne, ça et les marches en forêt où l’air picote les narines et rafraîchit les poumons quand on respire… (C’est pas vrai, je prends pas de marche en forêt).

Ah! La nature, y’ a que ça de vrai!

14.10.07

Tribute to you, you, and you...


J’suis en forme ces jours-ci, je produis des billets comme une enragée, je commente ici et là, je réponds par-ci par-là, alors je me suis dit, avant le dodo, un autre petit billet. Gâtez-vous.

Ce billet me trotte par la tête depuis longtemps, mais tonight is the night!
Alors voilà:

Je voulais donner une petite mention spéciale à Sophie, qui est la première lectrice à m’avoir laissé un commentaire sur ce bloguichou. Ce fut également son dernier commentaire, alors je ne crois pas l’avoir convertie, mais bon seriez gentil de passez le mot!

Ensuite, mention à Pascal, l’ex-new célibataire, qui, à ma connaissance, est le premier à m’avoir ajouté à son blog-roll et à m'avoir dit qu'il aimait me lire. Je sais, ça l’air de rien, mais c’était vraiment cool de voir ça.

Mention numéro 3 : Safwan, qui est la première à avoir récidivé dans les commentaires, ça aussi c’est chouette, comme dirait Pascal (me semble c’tait toi) : c’est les commentaires qui rendent le blogue concret, ou les lecteurs, tk, c’était p’t’être ben pas tout à fait ça, mais c’était ça qu’ça voulait dire, me suivez-vous?

Quatrième honneur à miss Poussière d’étoile, pour son nom si romantique. Mais non, c’est pas pour ça. Quatrième honneur dis-je, pour sa double exécution, la première à avoir démontré un intérêt quand à mon état de santé (héhé) bien vague intérêt en fait, je crois que le suspense que j’ai créé était tout simplement trop fort pour elle, et pour m’avoir prodigué des encouragements qui font ressortir la vicking en moi chaque fois que j’y pense : Respect et robustesse, aaaaaarrrrrrrrrggggghhh!

Et cinquième et dernier honneur : à Yano, pour m’avoir incorporée à sa crème et son café, sur le « blogger hall of fame » du foo la nuit. Le menton m’a décroché, j’étais bien contente, je voulais te remercier dans la section commentaires, mais je trouvais que j’aurais l’air de m’auto promotionner. Alors voilà!

Ce billet est over, j’espère que je n’ai oublié personne…

Ah oui! Eye wood like 2 tank Jésusse-crihste, maman, papa, Amoureux, qui me soutient en ne lisant mon blogue que lorsque je lui demande si il l’a lu (;)), mon fils, si brave quand il a effacé la moitié de mon dernier billet (s’t’un accident, s’exclama-t-il en cillant de l’œil) et qu’il a dû affronter le regard de la bête (le mien), ma meilleure amie, ma tante, ma grand-mère qui fait des si bonnes tartes…

Coming out


Vous lirez ma réponse au billet suivant à la suite de ce dernier :

Assumer ses
choix

Le 20.09.2007 @ 5:39 am par Monsieur
C’est
plutôt amusant ce billet d’une Lurette fouineuse qui, dans le cadre du
blogday
au début septembre, écrit à propos des Miroirs des âmes :

Alerte XXX!
Bon, moi, je ne peux pas lire ça, vous savez, je ne suis qu’une
toute jeune
fille, mais pour les gens qui aiment les trucs…hummm…vous savez…
érotiques… Ben, à c’qui paraît, c’est très bien, là…


À c’qui paraît, dit-elle.
Or donc,
non seulement, elle assume à moitié la lecture d’un blogue dit érotique, la
vilaine, mais en plus, elle se lance dans des “à c’qui paraît”.
Si au moins
elle pouvait nous faire part un tantinet plus précisément de ce qui peut
l’inciter à recommander la lecture d’un blogue aussi intime que les Miroirs,
nous pourrions peut-être la remercier de cette délicatesse.
Bon d’accord,
elle le dit elle-même, les délais sont dans sa nature. Voyons voir si deux
semaines après la publication de son billet, le fruit est mûr… :- )


J'ai répondu dans la section commentaires:

Ah zut! Je le jure sur mon âme (elle ne vaut plus tellement cher en fait ces derniers temps), J'ai lu ce billet 2 jours après sa publication! Je me suis dit que je réfléchirais avant de répondre, pour avoir l'air plusse bright! Et voilà, le temps file si vite et tout cela m'était sortit de la tête. Enfin, tentons une réponse acceptable tout de même...

En toute honnêteté, je ne suis qu'une lectrice à temps partiel, je lis quelques billets, ici et là, lorsque j'ai un peu de temps à accorder à la fille lubrique que je suis, celle de mes personnalités qui se tient bien souvent à la queue des autres.

Ce qui m'incite à la lecture de votre blogue...Le petit côté voyeur présent dans chacun de nous, je crois, le petit titillement de l'interdit (car ces trucs, c'est mal, voyez), ces deux aspects sont décuplés par le côté reality-blogue que vous projetez, au contraire de blogues qui publient par exemple des nouvelles érotiques fictives. Ça me plait bien de contempler ce qui se passe dans le lit du voisin.

Ensuite, cela me permet de vivre certains fantasmes par procuration je suppose, mais vous écrivez d'une façon douce, tendre, érotique plus que pornographique ce qui convient à la fille pudique en moi, qui elle passe probablement un tout petit peu devant la folle lubrique.

Finalement, pour ce qui est d'assumer ses choix, c'est que je suis une maman, et, selon mon étude très poussée des moeurs et croyances de notre société, une maman, ça a un surplus de poids, les yeux cernés, ça ne se coiffe pas et par-dessus tout, ça n'a pas une vie sexuelle épanouie parce qu'elle est trop fatigué, en plus d'avoir un air de beu (pour certains dû au manque de sexe (d'où l'expression : mal-baisée, mais vous comprenez)). Tout cela pour dire que je ne voulais pas effrayer mes lecteurs, ni les confronter dans leurs habitus, alors j'ai préféré faire la fille qui ne mange pas de ce pain là, mais merci, grâce à votre intervention, je leur révélerai qui je suis vraiment et je publierai ce message sur mon blogue. Ma réputation vertueuse sera compromise, mais tant pis! J'assume! ;P

Et désolée pour le délai
...

11.10.07

trivialités


Non, je ne suis pas morte au bout de mon sang, seule, abandonnée dans une douleur atroce.

En fait, à la veille de ce rendez-vous qui me terrorisait, j’ai vainement essayé de convaincre Amoureux-fou-de-moi de venir me soutenir dans cette terrible épreuve que tous ceux qui sont passés par là relatent le visage blême, figé dans une expression d’épouvante. Amoureux, qui venait de passer les cinq nuits précédentes à mes côtés pour des raisons autres que ma peur des dents de sagesse, ne jugeait pas sa présence requise (pour le meilleur et pour le pire fut mon argument massue, massue qui rata la cible de toute évidence). Je me résignai donc à vivre ma convalescence comme si personne y m’aime, bon!

Ces légendes urbaines quasi mythiques étaient une (que dis-je, la seule et unique) raison pour laquelle je frémissais à la seule pensée de mon rendez-vous, moi la guidoune super plate qui n’a pas peur d’aller chez le dentiste comme toutes les autres guidounes de sa connaissance. Mais cette fois-ci, ça y était, la réputation de cette opération avait eu raison de moi. J’angoissais.

Je vous épargne les détails, voici le déroulement de la chose :

9 h 59 min : Je m’assois sur la majestueuse chaise du dentiste, le regard un peu flou.

10 h 2 min : Le gentil Docteur S. fait son entrée, m’explique que ça va bien aller, me pique quatre fois et me laisse le temps que ma bouche se pétrifie complètement.

10 h 7 min : Toc, Toc, dent #1, check.

10 h 10 min : Toc, re-pique, toc, dent# 2, check.

10 h 11 min : recommandations et marche à suivre pour la guérison parfaite.

10 h 15 min : paiement, soulagement, étonnement et déguerpissement de cet endroit maudit.

Bilan : J’ai eu beau appeler Amoureux pour le re-supplier de venir m’épauler, après que je lui ai dit que je n’avais absolument rien senti, que j’allais aller faire un tour au centre commercial (pour me détendre après avoir vécu ce stress insoutenable) avant de rentrer à la maison faire des travaux, il n’a rien voulu savoir de ma détresse (inexistante dans les faits, mais bien présente dans mon cœur).

J’ai dû survivre SEULE à une autre journée ordinaire dans la vie de Belle Lurette, si ce n’est qu’elle était particulièrement sanglante, et je n’ai RIEN à raconter sur cette expérience, mais je le fais quand même. C'est plate à mort, je ne peux me plaindre de rien.

À ma connaissance, l’extraction des dents de sagesse et l’accouchement sont les deux seules situations que toute personne qui l’a vécu se doit de la relater du début à la fin persuadé que les gens à qui elle parle saisiront la particularité que cela possède pour elle, alors qu’en fait, ce n’est qu’une parmi tant d’autres, qui n’ont absolument rien d’exceptionnel en soi.

À chaque fois que j’ai mentionné cette semaine que je venais de me faire enlever mes dents de sagesse, la personne à qui je parlais après avoir compati (à rien du tout, je me portais comme un charme) a enchaîné avec un : « Moi, quand je me les suis fait enlever… ».

Cela constitue un moment unique de la vie, spécial (surtout quand je pense à l’accouchement (évidemment! On s’en fou de la sagesse qui s’en est allée)), mais qui communiqué ne représente rien d’autre que la répétition d’un scénario déjà vu.

Heille! C’pas drôle la vie, hein? J’pense que j’ai perdu trop de sang la semaine passée, ça me fait pop-philosopher… et inventer des nouveaux concepts.

3.10.07

Place à la bêtise


Aujourd'hui, ma sagesse s'en est allé, emportée par un ruisseau sanglant qui ne semble pas vouloir se tarir de sitôt.